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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 09:28
Laurent BINET La Septième fonction du langage

« La septième fonction du langage » de Laurent BINET

Pour Laurent BINET, agrégé de Lettres, la 7ème fonction du langage est incantatoire. Il l’a employé dans ce gros thriller de 495 pages qui est son 2ème roman. Pendant deux ans, il a travaillé sur la mort de Roland Barthes, un professeur qui a beaucoup compté dans sa formation intellectuelle. Le 25 février 1980, Roland Barthes, professeur au Collège de France et écrivain, est renversé par une camionnette conduite par un Bulgare ; il décèdera un mois plus tard à 64 ans. Le commissaire Jacques Bayard enquête sur cette mort suspecte, aidé par Simon Herzog, ami de Barthes. Là, débute un vrai thriller, où seront mêlés des politiques (Giscard, Mitterrand) et le Tout-Paris intello (Sartre, Michel Foucault, BHL, Sollers et Julia Kristeva de nationalité bulgare). Suivis par une mystérieuse DS, ils trouveront la chambre de Barthes fouillée, ainsi que celle d’un ami qui recherchait un document. De nombreuses péripéties vont encore s’enchaîner à une vitesse folle jusqu’à Venise dans un climat d’une extrême violence. C’est un roman, touffu, savant, avec une critique amicale des intellectuels parisiens et de leur snobisme de classe.
Claudine
L’auteur s’amuse et règle gentiment ses comptes avec les intellectuels du XXème siècle. L’idée du départ est drôle, mais s’essouffle vite et tourne au scénario burlesque. Du mauvais Marx Brothers.
Danielle C

Un thriller bien sûr, ou plutôt une parodie de thriller qui transporte le lecteur, tel un film d’aventures, dans des courses poursuites, des lieux improbables, comme cet hammam pour homosexuels avec Foucault en vedette, ou cette cave où se réunit le « Logos club » dans des joutes oratoires, car le cœur de ce roman est bien le langage et la 7ème fonction « magique » qui lui donne un pouvoir absolu. Humour et bonne humeur assurés. J’ai beaucoup aimé vraiment ce roman qui a obtenu le Prix du Roman FNAC 2015.
Danielle S

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 09:22
Nathalie AZOULAI Titus n'aimait pas Bérénice

« Titus n’aimait pas Bérénice » de Nathalie AZOULAI

Bérénice, jeune femme d’aujourd’hui, se retrouve seule à la terrasse d’un café : Titus, son amant, vient de la quitter pour rejoindre sa femme et ses enfants. Comment affronter l’immense douleur qui l’envahit ? Au-delà des banales consolations quotidiennes, c’est à travers les héroïnes de Racine, dont Bérénice, qu’elle trouvera peut-être l’apaisement. Un premier récit qui, très vite, laisse la place à un second : la vie de Racine, de son enfance à Port-Royal auprès de maîtres jansénistes rigoureux, isolés du monde, aux salons parisiens, à la Cour, au désir de plaire et d’être le premier. La narratrice souligne en permanence ce conflit entre l’austérité inculquée dès l’enfance et la vie de courtisan bien ancré dans son siècle : plongée intéressante dans le XVIIème siècle du jeune Louis XIV, les rivalités entre les auteurs (« le vieux Corneille » - Molière …), les entretiens fructueux avec Boileau … Et surtout mises en valeur, ses études classiques exigeantes, au plus près des mots, leur saveur, qui ont guidé son écriture jusqu’à la perfection. J’ai beaucoup aimé.
Danielle
Ce roman traite de l’amour, sujet préféré de Racine. Après une jeunesse studieuse et pauvre, il devient l’amant de la belle Marquise Duparc qui mourra en couches à 35 ans ! Corneille écrira pour elle « Les Stances à Marquise », mises en musique par Georges Brassens. Louis XIV et l’histoire de son règne sont bien reconstitués. Cette histoire subtile et complexe devient la biographie d’un Racine revisité.
Claudine
« Racine, c’est le supermarché du chagrin d’amour ». Racine, remède souverain contre l’abandon ? Pourquoi pas ? La passion ne se démode pas. Mais le panégyrique de Racine n’étant plus à faire, je ferai celui de l’auteur Nathalie AZOULAI. Quelle écriture élaborée, ciselée, éclatée en beaux diamants littéraires ! « Quand les salves du chagrin cisaillent son corps en hoquets, le hachent en profondeur, son esprit se cabre, cherche à se consoler. » J’ai beaucoup aimé. Bernadette

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18 octobre 2015 7 18 /10 /octobre /2015 15:30
Christos TSIOLKAS  Barracuda

TSIOLKAS Christos – Barracuda / Belfond
(traduit de l’anglais par Jean-Luc Piningre)

Nous sommes à Melbourne en 1990. Dany est d’un milieu prolétaire : père camionneur, mère coiffeuse, il a un frère et une sœur. Une passion : la natation. Il nage si bien, si vite, il vole dans l’eau. Il a droit à une bourse pour étudier dans un lycée huppé. Il ne s’y sent pas à sa place, mais dans l’équipe de natation il est le meilleur. Son objectif devenir champion olympique et ainsi rendre à la Société ce qu’elle lui a donné pour le sortir de sa condition et le tirer vers le haut.

« Je suis Barracuda, je suis Dany Kelly, plus rapide que vous tous, plus fort que vous tous, et j’ai survécu malgré vous ».

Mais, lors d’une compétition, Dany ne sera pas le plus rapide ni le plus fort, il n’arrive que 5è. Après avoir été sur le point d’être le meilleur, le voici seul, méprisé, fracassé, envahi par une colère dévastatrice. Entraîné par cette souffrance il va frapper et se retrouvera en prison pour 8 mois. Il peinera à survivre dans cette société qui n’accepte ni l’échec, ni la faiblesse et encore moins la déchéance.

Aujourd’hui Daniel, ce champion déchu, va devoir se réconcilier avec les siens, avec lui-même pour se reconstruire et continuer sa route. Est-ce possible ? Sa meilleure amie, sa mère, son entraîneur et son cousin handicapé vont l’y aider.

A travers l’histoire de Dany l’auteur nous parle de l’Australie individualiste, pleine de stéréotypes. Seule compte la réussite à tous prix. Le langage est âpre, percutant, parfois cru. La tension de l’écriture et la souffrance des personnages sont palpables.

Ghislaine de R.

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18 octobre 2015 7 18 /10 /octobre /2015 15:28
Antoine De MEAUX Le Fleuve guillotine

MEAUX Antoine de – Le Fleuve guillotine / Phebus

En 50 pages l’auteur nous transporte à Paris, de façon magistrale, le 10 Août 1792. Cette journée sanglante au cours de laquelle le mouvement révolutionnaire de 1789 bascule définitivement dans la Terreur. Pour Louis de Torbeil et son jeune beau-frère Jean de Pierrebelle c’est une journée de larmes et de sang.

Louis est veuf et courtise la belle Sophie de Pale dont le mari se bat sur la frontière. Ils seront les fils conducteurs de l’histoire. Ils assistent à la chute de la royauté et sont épouvantés par la haine criminelle qui explose. Ils vont se réfugier dans leurs familles dans les Monts du Lyonnais.

Au printemps 1793 Lyon se révolte contre la Convention Nationale et sa politique terroriste. La ville est assiégée apportant le chaos, la haine, la violence. Lorsqu’elle tombe la répression est terrible. Les prisons sont remplies d’aristocrates, de bourgeois, de prêtres, tous condamnés à la guillotine ou passés par les armes. Même le bourreau sera guillotiné pour avoir obéi aux ordres et tué le représentant du peuple.

Tous les personnages du roman se retrouvent plongés dans la mêlée. Malgré la noirceur du contexte l’auteur nous donne des pages délicates, lumineuses. A travers ses héros l’auteur nous rend vivante l’Histoire, passionnante et fascinante. Que d’horreur commises au nom de la Révolution, que de massacres et de familles décimées … et cela pour longtemps.

Un roman magistral ou l’humanité et l’horreur se côtoient. Laissons- nous emporter par cette grande Histoire.

Ghislaine de R.

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18 octobre 2015 7 18 /10 /octobre /2015 15:27
Emmanuelle PIROTTE Today we live

PIROTTE Emmanuelle – Today we live / Cherche Midi

Décembre 1944 dans les Ardennes belges. Renée a 7 ans et vit depuis 6 mois dans la famille de Jacques. Lorsqu’il lui dit « ils arrivent, il faut partir » elle le suit. Les départs elle connaît… Elle sera confiée au curé car, auprès de lui une petite juive est plus en sûreté. Renée est résignée et développe un don qui lui permet d’anticiper ce qui va lui arriver.

Pensant la sauver le prêtre va la confier à deux soldats américains, qui sont en réalité des SS infiltrés chargés de désorganiser les troupes alliées. Ceux-ci sont très étonnés car ils pensaient qu’il ne restait plus de juifs. Ils vont donc faire ce qu’ils doivent. Renée marche dans la forêt sous la menace d’une arme. Lorsqu’elle regarde un des soldats celui-ci tire mais, troublé par ce regard, abat son compatriote. Commence alors une longue cavale afin de survivre coute que coute.

Qui est Mathias, cet allemand né au Québec, qui a vécu parmi les indiens mais est rentré au pays pour faire la guerre ? Il a les mains couvertes de sang mais il va tout faire pour sauver Renée. Ils seront accueillis dans la ferme de Jules où vivent déjà une vingtaine de personnes terrorisées. Les conditions de vie sont très difficiles mais, malgré la guerre, les enfants vont faire une crèche le jour de Noël. Que vont ils devenir ?

Excellent premier roman haletant du début à la fin. Les rapports entre tous les personnages vivant dans la peur sont parfaitement rendus. L’auteur nous montre que les salauds ne sont pas toujours ceux que l’on pense.

Ghislaine de R.

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18 octobre 2015 7 18 /10 /octobre /2015 15:25
Darragh Mc KEON Tout ce qui est solide se dissout dans l'air

McKEON Darragh – Tout ce qui est solide se dissout dans l’air / Belfond
(traduit de l’américain par Carine Chichereau)


« Tout ce qui est solide, bien établi, se volatilise. Tout ce qui est sacré se trouve profané et, à la fin, les hommes sont forcés de considérer d’un œil détrompé la place qu’ils tiennent dans la vie et leur rapports mutuels ». (Karl Marx – Manifeste du Parti Communiste)

Le 26 Avril 1986 un réacteur de la centrale de Tchernobyl explose. Juste avant nous faisons la connaissance d’un petit prodige de 9 ans, Eugueni, qui joue inlassablement du piano. Sa vie est difficile, son père et mort en Afghanistan, sa mère lave le linge des autres, et lui subit les violences des garçons de son école. Seule Maria, la sœur de sa mère, lui donne beaucoup d’amour et de temps. Elle est séparée de son mari, Grigori, un chirurgien réputé, a été obligée, par le pouvoir, d’abandonner son métier de journaliste et travaille à la chaine dans une usine.
Nous faisons aussi la connaissance d’un couple de paysans qui habitent, avec leurs enfants Sofia et Armion, dans un village près de la centrale. Un jour, en partant à la chasse, Armion a vu le premier se lever une aube d’un rouge inquiétant… Que se passe-t-il ? Le gouvernement rassure, ce n’est rien … On découvre qu’à Tchernobyl rien n’a été prévu en cas de catastrophe … juste 40 comprimés d’iode.

La vie de tous les habitants va être bouleversée. Le régime dictatorial installé depuis 70 se lézarde. Grigori soignera les habitants atteints par les radiations et découvrira l’intensité des mensonges du gouvernement.

L’auteur a l’art de nous faire pénétrer dans l’intimité de ces familles souvent malmenées par la perte d’êtres chefs ou de rêves brisés, dans cette société ou la peur et le soupçon sont érigés en principe de gouvernement et imprègnent leur quotidien.

Un roman très fort, inoubliable, écrit avec beaucoup de poésie. Une plongée dans la vie quotidienne en URSS après Tchernobyl et avant la chute du mur de Berlin.

Ghislaine de R.

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18 octobre 2015 7 18 /10 /octobre /2015 15:23
Toni MORRISON Délivrances

MORRISON Toni – Délivrances / Ed. Ch. Bourgois
(traduit de l’américain par Christine Laferrière)

Lula Ann Bridewell (elle se fait appeler depuis qu’elle est adulte Bride) est une superbe femme, noire comme la nuit, dira sa mère … à qui cela pose un énorme problème. En effet, elle et son mari sont des mulâtres blancs : pas de différence entre leur peau et celle des blancs… Que faire de cette fille ? Le mari finit par les abandonner.

Madame Bridewell va élever sa fille sans amour, pour la préparer à sa condition de noire. Bride ne devra pas l’appeler Maman mais Sweetness.. Le seul moment où Mme Bridewell tiendra la main de sa fille, avec un peu de fierté, c’est lorsque celle-ci, à 12 ans, devant le tribunal, a dénoncé une institutrice pour attouchements sur mineur, la faisant condamner à 15 ans de prison.

A 25 ans, Bride quitte sa mère pour partir loin sur la côte ouest. Elle est très grande, superbe et ne s’habille qu’en blanc ce qui fait ressortir sa peau noire. Tous les hommes la convoitent. Mais seul Booker, son compagnon, compte pour elle.

Elle deviendra directrice d’une entreprise de cosmétique et lancera sa propre ligne « Toi, ma belle ». Lorsque Booker, sans un mot, la quitte, elle se fera tabasser par Sofia l’ancienne institutrice qui sort de prison et qu’elle voulait aider… Tour à tout chacun des personnages va exprimer sa vérité. Au fil des monologues, chacun finira par mieux se connaître, apprivoisera sa propre souffrance, acceptera son passé et envisagera l’avenir< ; Bride découvrira que l’amour se gagne, se mérité.

L’auteur fait preuve de compassion pour les enfants blessés par la vie. Les scènes de violence abondent, mais les scènes de douceur sont là en contrepoint car rien n’est jamais perdu. On retrouve les thèmes chers à l’auteur : le racisme, même au 21è siècle, la violence, l’enfance maltraitée, la culpabilité< ; Quel talent !

Ghislaine de R.

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18 octobre 2015 7 18 /10 /octobre /2015 15:20
Sorj CHALANDON Profession du père

CHALANDON Sorj – Profession du père / Grasset

« C’est la guerre » lui hurle son père ce 23 Avril 1961. C’était le coup de force des militaires à Alger.

Emile, le narrateur, a 12 ans. La vie n’est déjà pas facile pour lui. Son père n’est pas comme les autres. Il a été, dit-il, tour à tour agent secret, footballeur, conseiller du président, pasteur, parachutiste, et bien d’autres choses. Comment ne pas le croire car, malgré les coups reçus, Emile adore son père. Il veut lui montrer qu’il est capable d’être à la hauteur de ce qu’il attend de lui. Quel bonheur lorsque son père le recrute pour l’aider dans sa mission. Cela peut aller de la recherche de slogans sur les murs… jusqu’au terrorisme.

Le père et le fils luttent ensemble pour un idéal, une cause noble. C’est pourquoi Emile est plein de confiance malgré la violence. Il subit la folie de ce père, sa tyrannie, son mépris. Inconsciemment Emile va reproduire le même schéma sur un de ses camarades de classe, Lucas un jeune pied noir. Cette histoire ne peut que mal finir !...

Pour se construire Emile va devoir surmonter tous ses démons et prouver à son père qu’il était le fils idéal, prêt à aller jusqu’au bout de ses délires.

Ce roman est une longue descente aux enfers, ou comment se construire avec un père mythomane, paranoïaque, violent, mais qu’il admire ? L’auteur, car c’est de lui qu’il s’agit, a réussi un beau travail de résilience, car, malgré tout, c’était son père !...

Ghislaine de R.

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11 octobre 2015 7 11 /10 /octobre /2015 19:32
Analyse SJ CL Oct 2015 page 3

ORIOL Elsa : La Fille en bleu / Ecole des Loisirs, Kaléidoscope
(7 ans)


Manon adore le bleu. C’est peut-être pour ça qu’elle a repéré, le jour de la rentrée, une fille en bleu. Manon rêve d’en faire son amie, elle multiplie les occasions pour entrer en contact avec elle. Oui, mais la fille en bleu ne semble pas intéressée. Manon est triste, puis en colère. Elle décide de laisser tomber la fille en bleu.

Alors qu’elle trace une immense marelle, une fille en jaune, qu’elle n’avait pas remarquée, l’aborde gentiment.

Manon a appris que l’amitié ne se commende pas et qu’admirer les gens ne font pas d’eux vos amis.
Bel album aux illustrations en adéquation avec l’état d’esprit de Manon

Marinette T.

I

Analyse SJ CL Oct 2015 page 3

SOL : Le Bibou / Rue du Monde
(4/5 ans)


Que se cache-t-il derrière ce mot ? Tout simplement un bébé !

Sur fond blanc, beige, orange, nous découvrons les effets de l’arrivée d’un bébé dans une maison jusque-là bien tranquille !
Il arrive tout nu et en criant, il a besoin de beaucoup dormir, il a tout le temps faim, il est curieux de tout … bref il accapare un peu tout le monde. Heureusement le bibou grandit et il découvre même que les grandes personnes ont, elles aussi, été des bibous.

Une découverte au second degré d’un petit frère ou d’une petite sœur dans cette version décalée de l’arrivée d’un bébé.

Analyse SJ CL Oct 2015 page 3

Coup de cœur des Notes bibliographiques d’Octobre 2015
PERRIN Clothilde : La Petite sœur du Chaperon Rouge /Milan
(6 ans)


Le petit Chaperon Rouge est devenue une jeune femme. Elle porte des jeans et roule en scooter !

Carlotta, sa petite sœur, adore se promener dans la forêt. Elle rencontre un jour … bien sûr, le loup, mais celui-ci n’est plus très grand, plus très méchant et n’a plus de dents.

Carlotta et le loup se lient d’amitié. Le loup va la présenter à tous les habitants de la forêt : les 3 Petits Cochons, le Petit Poucet, Boucle d’Or et même Charles Perrault !

Mais voilà que le Chaperon Rouge et sa grand-mère décident de raser la forêt pour installer un immense parc d’attraction : Chaperonrougeland.

Carlotta décide de tout mettre en œuvre pour sauver la forêt et des habitants et tous vont s’installer sur une terre vierge, loin de Chaperon Rouge et des promotteurs.

Un grand moment de bonheur.

Marinette T.

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11 octobre 2015 7 11 /10 /octobre /2015 19:30
Analyse SJ CL OCT 2015 Page 2

DELANEY Joseph : Le Cachot de la sorcière / Bayard
(11 ans)


Billy Carder est un jeune orphelin. Il doit trouver un emploi pour subsister. On lui propose un poste de gardien de nuit dans un pénitencier. Oui, mais voilà, le pénitencier est installé dans un château hanté !

Billy, coatché par Adam Colne chef gardien, découvre que son travail consiste uniquement à faire des rondes et à surveiller les détenus. La seule chose que Billy ne doit pas faire : s’occuper du cachot de la sorcière dans lequel est emprisonné un redoutable prisonnier.

Un soir, Billy se retrouve seul ! Tous les gardiens sont malades et il doit aller nourrir le prisonnier du cachet de la sorcière. Alors qu’il s’apprête à refermer la porte de la cellule, celle-ci se referme sur lui. Billy est tombé dans un piège …

Un roman jeunesse à l’atmosphère angoissante, idéal pour se faire peur, mais à ne pas lire le soir et à conseiller à des lecteurs « avertis ».

Marinette T.

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