Le narrateur, Emmanuel, médecin, travaille à l’Unité Anti-douleur des soins palliatifs. Il reçoit un appel d’André, collègue en phase terminale, qui lui demande de l’ »assister ». Il hésite, puis accepte par amour des hommes, par respect, par compassion. Il va ensuite répondre à de nombreux appels pour la même aide « en souvenir d’André », car ce sont surtout des soignants qu’il « assiste ». Le récit s’enrichit de confidences de vie, de réflexions et témoigne d’une grande tolérance, sans acharnement si les antalgiques puissants éloignent le désir de mort. Emmanuel, double de Martin WINCKLER, force l’admiration et sa générosité est illimitée. La fin du roman évoque l’amour de Nora et son histoire qui clôt superbement ce récit que j’ai beaucoup aimé.
Jackie M.
Très bien. Odette G.
Ce livre m’a émue et même bouleversée par la sincérité de son auteur. Nous plongeons dans le questionnement et la vérité du choix de notre fin de vie. Daniel, le « héros » du livre, est un médecin qui travaille dans un service de soins palliatifs et aide parfois les personnes qui le lui demandent à quitter ce monde, ayant acquis une certaine paix. Cet accompagnement passe par une démarche personnalisée qui doit être écoutée et entendue pour que le patient puisse évoquer ce qu’il n’a pas osé dire ou faire auparavant. L’auteur évoque les moments difficiles avec beaucoup d’humanité et de sobriété, il n’oublie pas son parcours de médecin à l’écoute de la souffrance tant physique que psychologique sans pour autant décider à la place de l’autre. Très bien.
Jeanne M.