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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 21:15

Le narrateur, Emmanuel, médecin, travaille à l’Unité Anti-douleur des soins palliatifs. Il reçoit un appel d’André, collègue en phase terminale, qui lui demande de l’ »assister ». Il hésite, puis accepte par amour des hommes, par respect, par compassion. Il va ensuite répondre à de nombreux appels pour la même aide « en souvenir d’André », car ce sont surtout des soignants qu’il « assiste ». Le récit s’enrichit de confidences de vie, de réflexions et témoigne d’une grande tolérance, sans acharnement si les antalgiques puissants éloignent le désir de mort. Emmanuel, double de Martin WINCKLER, force l’admiration et sa générosité est illimitée. La fin du roman évoque l’amour de Nora et son histoire qui clôt superbement ce récit que j’ai beaucoup aimé.

Jackie M.

 

Très bien. Odette G.

 

Ce livre m’a émue et même bouleversée par la sincérité de son auteur. Nous plongeons dans le questionnement et la vérité du choix de notre fin de vie. Daniel, le « héros » du livre, est un médecin qui travaille dans un service de soins palliatifs et aide parfois les personnes qui le lui demandent à quitter ce monde, ayant acquis une certaine paix. Cet accompagnement passe par une démarche personnalisée qui doit être écoutée et entendue pour que le patient puisse évoquer ce qu’il n’a pas osé dire ou faire auparavant. L’auteur évoque les moments difficiles avec beaucoup d’humanité et de sobriété, il n’oublie pas son parcours de médecin à l’écoute de la souffrance tant physique que psychologique sans pour autant décider à la place de l’autre. Très bien.

 

Jeanne M.

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 21:12

Ce roman est tiré de la véritable histoire d’Addi Bâ, jeune Guinéen adopté en France à l’âge de 13 ans et devenu tirailleur sénégalais pendant la 2ème guerre mondiale. Il réchappe à la débâcle de 1940 et se réfugie dans un petit village vosgien où il va monter un réseau de résistance en 1942 pour être capturé en 1943 comme « terroriste ». L’histoire, séparée en petits épisodes, est très touffue. Le style souvent décousu fait qu’on s’y perd parfois. L’auteur restitue bien le climat de l’époque, la neutralité des villageois qui aident ou dénoncent les maquisards, les souffrances des résistants qui se cachent pour échapper aux STO. Tout cela est décrit avec beaucoup de verve, comme s’il s’agissait d’un village africain. Le conteur a du talent, même s’il semble parfois un peu déroutant.

Claudine D.

 

Un beau roman, un hommage émouvant, une parie sombre de notre histoire, mais du désordre dans la chronologie. Mireille C. Un désordre sympathique dans lequel on se retrouve aisément ! L’auteur éprouve beaucoup de respect et d’admiration pour tous ces anonymes, obscurs oubliés de l’Histoire : les soldats africains, courageux et loyaux dont beaucoup moururent sur le sol français ; les Résistants de la 1ère heure, pas du tout préparés à la guerre, qui « n’étaient pas des héros », c’étaient juste des désespérés ». Une belle histoire racontée avec beaucoup de brio. Bernadette C.

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 20:55

Tout lâcher pour : Apprendre à accueillir le réel, sans résister – Arriver à une liberté intérieure. Réflexions philosophiques simples à lire, mais sûrement plus difficiles à mettre en pratique. Très bien.

  Mireille C.

 

Le philosophe JOLLIEN est décidé à vivre dans la joie ici et maintenant, alors qu’il devrait maudire son handicap. Beaucoup de pensées philosophiques à mettre en pratique.

  Denise L.

 

L’abandon, pour l’auteur, est loin d’être synonyme de résignation, il s’agit au contraire, avec confiance et détermination, d’accepter le réel du temps présent en changeant peu à peu ce qui peut l’être. C’est avoir « l’héroïsme du quotidien ». Agréable à lire.

  Bernadette C.

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 00:59

« Bill n’est plus » - « Quel bruit fait le cœur d’une femme de 89 ans quand il se brise ? »

Lily ne désire plus vivre. Même son petit-fils, de retour du Koweït, vient de se suicider. Cette irlandaise va au long de 17 jours sans Bill, raconter toutes les tragédies qu’elle a subies depuis la mort en couches de sa mère. Avec son mari, elle a dû fuir son pays pour aller au pays de Canaan en Amérique. C’est une suite de drames familiaux face au destin de son pays. Beaucoup de tendresse et de douceur devant ces drames qu’elle accepte avec sérénité. Roman qui aborde les dépressions des combattants après la guerre, le terrorisme et l’assassinat commis par l’IRA, les migrations aux Etats-Unis et le problème de la solitude des personnes âgées.

Denise L

Très émouvant : très bien : l’écriture est fluide. On se sent lié par le destin de cette femme, par son exil d’Irlande en Amérique.

Christiane D

Vers l’Amérique comme une Terre Promise. Quittant l’Irlande où son ami est recherché, Lily se retrouve très vite seule à Chicago, puis à Cleveland …le parcours d’une femme courageuse et attachante qui,  89 ans, choisit d’en finir avec  la vie. Très beau roman.

Madeleine P

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 00:54

 

A quelques semaines d la fin de l’année scolaire, Darin Strauss, alors âgé de 18 ans, renverse une jeune cycliste, élève au même lycée que lui. Pour une raison inconnue, Céline a franchi deux files pour se jeter sous les roues de la voiture qu’il conduisait. Les témoignages et les résultats de l’enquête de police concordent : le choc était inévitable et Darin n’aurait rien pu faire pour l’éviter. Les sentiments les plus confus animent alors Darin. Il se rend aux obsèques, assiste à la fête de la remise des diplômes de l’école, s’oblige à rendre visite aux parents de Céline, tout cela avec l’impression de se plier aux codes sociaux et aux représentations normales de la culpabilité, ce qui ne correspond pas forcément à ce qu’il ressent… Comment vit-on un tel drame quand on est adolescent et comment, arrivé à l’âge adulte en porte-t-on le poids ? Et cela alors que les parents de Céline qui lui avaient affirmé ne pas lui en vouloir ont finalement décidé de lui intenter un procès ! Vingt ans plus tard (soit une moitié de sa vie), alors que sa femme, la première personne qui l’a écouté, lui a demandé de faire quelque chose pour se libérer, Darin Strauss essaie, dans ce récit, de répondre à ces questions et d’examiner chaque moment de ce tragique événement. Pendant deux décennies, il s’est débattu entre culpabilité, auto compassion, déni, doute, honte … avec l’ombre de la disparue, impossible à oublier. Un récit magnifique !!                                                     

Fabienne L

Récit bouleversant.                

Andrée S

La mère de Céline, le jour de l’enterrement, l’enchaîne à sa fille morte en lui confiant une mission d’une dureté absolue « Vous allez devoir vivre pour deux à présent ». Pendant 18 ans, il est totalement envahi, phagocyté par Céline, par son passé qu’il imagine, par son avenir qu’il invente. Elle fait corps et esprit avec lui ; il lui insuffle vie. Un « mur de verre » va le séparer des autres et affecter profondément ses relations avec eux. Il joue sans cesse des rôles : dissimuler son double, Céline, offrir une bonne image de lui-même, fidèle à « la culpabilité du survivant ». Situation intenable jusqu’au jour où, grâce aux siens et à l’écriture, il parvient enfin à se libérer de l’emprise de Céline. Le lecteur est happé par la profondeur complexe et par l’authenticité de ce témoignage poignant. Une biographie admirable.                                                                     

Bernadette C

Le récit de cet accident tragique a sûrement aidé l’auteur à évacuer ses traumatismes. Toutefois, l’écriture ne parvient pas à faire partager au lecteur ses souffrances, son questionnement. Je n’ai pas terminé ma lecture, je me suis souvent ennuyée.

 Danielle S

Si j’ai été très intéressée par le sujet et l’auto-analyse de l’auteur après le drame, j’ai eu plus de mal à adhérer à la mise en mots du texte, faussement simple et répétitive, surtout dans la 2ème partie.                          

Jackie M

Je partage toutes les analyse ci-dessus, sauf l’ennui, mais je prendrais ce livre qui  reflète bien la personnalité de cet homme tourmenté et ne sachant pas vraiment se positionner par rapport aux autres pour paraître acceptable après le drame qu’il a subi.

Mireille C

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 00:52

 

En 1948, Charlie Beale, 40 ans, arrive dans une petite ville de Virginie, très provinciale et conservatrice. Petit à petit, il s’intègre parfaitement à la population. Il devient l’ami de Sam, 5 ans. Un jour, il rencontre Sylvan, jeune mariée de 20 ans avec qui il aura une liaison passionnée. Le récit nous tient en haleine jusqu’à la tragédie finale. Très bien.

Bruna R 

 

L’auteur sait nous faire aimer ses personnages si attachants et si démunis face à une société confite dans une religion intégriste, une société qui évolue dans les non-dits, l’hypocrisie, la haine, prête à brûler ce qu’elle avait adoré, sans aucun esprit de compréhension ni de tolérance. Dans cette ville, malheur  à qui s’écarte du chemin tracé par la communauté ! On vit engoncé dans ses secrets, ses mensonges, sa médiocrité : le Blanc rejette le Noir, l’homme maltraite la femme, l’habitant exclut l’étranger. Deux très beaux portraits : Charlie, replié sur lui-même à cause d’un passé certainement douloureux, qui se métamorphose peu à peu en un être « meilleur, libre et heureux » par la force d’’un amour absolu qui le perdra ; Sam, un enfant qui, confronté au monde insupportable des adultes, sortira à jamais blessé de ce drame. Très bien.

 Bernadette C

 

 

 

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 00:46

 

Une nouvelle biographie de Diderot certes, mais pas seulement. Cet ouvrage est aussi un panorama de la France, de l’Europe, voire du monde en ce XVIIIème siècle des lumières. Et qui représente le mieux ce foisonnement des idées, les technologies nouvelles, ce « bonheur de penser » ? Diderot, bien sûr, qui, selon J. ATTALI, est ‘l’une des meilleures incarnations ». Sa vie privée, son œuvre, ses relations avec ses contemporains, rien n’échappe à l’auteur. Prenons l’exemple de «  l’Encyclopédie », dont il rappelle la genèse et le travail qu’elle a représenté, notamment pour Denis. Mais aussi pour tous les écrivains, philosophes, mathématiciens qui  ont construit ce XIIIème, le conduisant à la révolution française. Une œuvre riche, très sérieusement documentée, dense, que l’auteur a pris plaisir à écrire mais dont la longueur, les détails, les analyses (et le poids !) peuvent peut-être freiner des lecteurs. Personnellement, j’ai beaucoup apprécié.

Danielle S

Biographie scrupuleuse, linéaire, foisonnante de détails et de précisions, -trop peut-être ?- mais qui nous plonge au cœur de la formidable aventure de l’ « Encyclopédie » et nous fait côtoyer d’illustres penseurs.

Didier B

J’ai parcouru en vitesse le livre et pense qu’encore une fois ATTALI aligne les fiches de ses « nègres » très bien documentées mais qui ne construisent pas une biographie. Doit être présent cependant dans une bibliothèque.

Pascale B

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 13:23

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(traduit de l’américain par Samuel Todd)

 

Lucy a 26 ans. D’origine russe, bibliothécaire dans la petite ville d’Hanibal (Missouri), elle s’occupe surtout du secteur jeunesse. Elle va s’attacher à Ian, 10 ans, fils unique  d’un couple de chrétiens fondamentalistes très sévères (ils surveillent de près les lectures de Ian lui interdisant les livres de magie, de sorcellerie…) et pensent qu’il a des penchants homosexuels, c’est pourquoi ils l’envoient en stage de rééducation chez le pasteur Bob.

 

Un matin, Lucy découvre que Ian a dormi dans la bibliothèque.  Persuadée que l’enfant est en danger, elle décide de partir avec lui chez l’hypothétique grand-père de Ian.  C’est le début d’un long périple.

 

En fait, Lucy prend conscience que ce voyage est pour elle une recherche sur elle-même, sur ses relations au monde, à sa famille (l’histoire de son père, Russe, est abracadabrante … Peut-être est-il un mafieux ?...). Elle a bien du mal à savoir que faire d’elle …

 

Ian est sympathique, vif, drôle, intelligent. Il a lui aussi besoin de prendre un certain recul avec sa famille pour mieux y retourner ensuite.  Ils vont apprendre à se faire confiance, s’interroger sur la vie et s’entraider dans la recherche de leur identité.

 

Un premier roman initiatique sur la société américaine, le conformisme, les mensonges, la peur de l’autre et de ses différences., mais aussi un bel hommage à la lecture et aux livres

 

Ghislaine de R.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 13:22

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(traduit de l’américain par Florence Hertz)

 

Lucy Jarret, 29 ans, vit au Japon avec Yoshi.  Elle est ingénieur en hydrologie et pour le moment sans travail.  Elle se pose la question : doit elle rester au Japon ou retourner en Amérique ? Sa mère est victime d’un accident elle rentre donc dans sa petite ville « Le Lac des Rêves ». Depuis 10 ans Lucy est hantée par la mort de son père qui s’est noyé alors qu’elle a refusé de l’accompagner. Il serait peut-être encore là si !... . Elle n’en a jamais parlé.

 

En faisant des rangements avec sa mère, elle tombe sur des lettres datant du début du XXè siècle écrites par Rose, sœur de son arrière-grand-père. Qui était Rose, pourquoi n’en a–t-on jamais parlé ? Où est Inès, sa fille, destinataire de ces lettres ?

 

Lucy va mener l’enquête. Rose était une suffragette. L’auteur nous conte le combat de ces femmes qui se sont battues pour revendiquer le droit d’être femmes, égales des hommes et libres de leur corps. Quel rapport avec ces vitraux retrouvés dans une vieille église abandonnée ?  Lucy reconstruit peu à peu la vie de Rose et se rapproche des secrets familiaux. Pourra-t-elle accepter la vérité et tourner la page ?

 

Roman captivant, beaucoup plus profond qu’il n’en a l’air, plein de suspense et de charme, se situant dans la nature magnifique de la région des Grands Lacs. Pour le situer citons ce que l’auteur met dans la bouche d’Elisabeth Stanton, suffragette : « Nous arrivons seuls en ce monde, différents, tous, de ceux qui nous ont précédés. La nature ne se répète jamais, le potentiel que renferme l’âme humaine n’est jamais identique d’une personne à l’autre ».

 

Ghislaine de R.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 13:19

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Eté 2003. Louis et son fils Simon s’apprêtent à partir en croisière, comme tous les ans. Il fait très chaud, ils aspirent à la fraîcheur du large. Mais au moment de partir Louis reçoit un appel de son père Pierre (veuf, 80 ans) : « viens, je dois te parler, c’est urgent ».  Louis aime beaucoup son père même si celui-ci ne lui a jamais beaucoup parlé.

 

Avant de lui raconter sa vie Pierre lui demande de l’emmener à Jensallière (Massif Central) dans cette propriété familiale qu’il disait avoir vendue !...

 

Durant le voyage Pierre va raconter ce qu’il a toujours caché : Il avait 20 ans à la déclaration de guerre. Il était en apprentissage de relieur d’art (son métier) et ami avec Marcel (20 ans). Leur amour du vélo et leur rêve de participer aux 6 jours du Vel d’Hiv, sa rencontre avec Sara et l’ultimatum de son père : « si tu continues à voir Marcel et Sarah tu quittes la maison ».

 

Il se réfugie chez son patron, arménien ayant fuit son pays, et peu à peu son entrée en résistance. Les parents de Sara et sa petite sœur Rachel sont emmenés lors de la rafle. Pierre parviendra à faire évader Rachel après avoir constaté le spectacle d’horreur qu’est devenu le Vel d’Hiv. Il sera arrêté par la gestapo, torturé, mais parviendra à s’enfuir avec Sara à Jansallière.  Sur place il noue des contacts avec le maquis. Sara accouche d’un fils, Michel.  Mais un soir qu’il rentre d’un sabotage la maison est vide. Par un mot laissé par Sara il comprend que Michel est mort et que Sara a fuit.

 

A la fin de la guerre il recherche vainement Sara. Un éboulement menaçant la tombe de Michel il veut la déplacer mais elle est vide !... Michel serait-il vivant et où se trouve Sara ?

 

60 ans après ces évènements que reste-t-il ? Lorsque la vérité éclate on est effondré.

 

  Ghislaine de R.

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