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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 09:57

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Sur son voilier « L’été indien », Jacques navigue et se souvient de ses missions pour Médecins du monde. Il nous raconte son amitié avec Samuel et leur amour pour Clara. Très bon 1er roman.

                                   Bruna R.

 

Trois personnages attachants, porteurs de blessures, complices dans l’exercice de leur métier, unis par l’amour et l’amitié. Des réflexions lucides, parfois amères sur les organisations humanitaires. Les motivations de ceux qui partent en mission : engagement sincère ou oubli d’un passé trop lourd à porter ? Les médecins,  instruments du destin qui engage leur responsabilité « secourir des blessés dont certains paieront le prix fort ».  L’ingérence ou non dans ces pays en guerre.  Une belle écriture fluide. J’ai beaucoup aimé.

                                                                                                       Bernadette C.

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 09:55

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Nous sommes aux Etats-Unis dans les années 50. Répondant à l’appel au secours désespéré de sa sœur, un jeune soldat noir, de retour de la guerre de Corée, traverse une partie du pays. Chemin faisant, l’âme tourmentée, il se remémore son enfance à Lotus, « le pire endroit du monde », les violences de la guerre qu’il a vécues et provoquées. Le sauvetage de sa sœur va peut-être lui offrir l’espoir d’une rédemption. En parallèle, l’auteur nous dévoile aussi le destin de sa sœur, victime sacrifiée à la toute-puissance des Blancs. L’auteur ne dénonce jamais de façon frontale, mais avec beaucoup de subtilité, par fines touches, elle nous fait pénétrer dans cette Amérique raciste, discriminatoire envers les femmes et les Noirs. J’ai beaucoup aimé.

 

Bernadette C.

 

Une histoire de plus sur la dureté et l’injustice du racisme qui sévissait il y a 60 ans aux USA. Il a presque disparu grâce à des figures exemplaires comme le pasteur Martin Luther KING ou Angela DAVIS. Maintenant Barack OBAMA est élu Président. Ce roman qui touche profondément est aussi plein de poésie.

                                                           Claudine D.

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 09:52

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L’auteur part pendant 2 mois sur les petites routes de France. Son but : atteindre le Bonheur, petite rivière des Cévennes.

Pour cela, il part de « Plaisir » en région parisienne et décide de passer par des lieux = hameaux, lieux dits dont les noms évoquent des étapes possibles sur le chemin du bonheur : Amitié, Sagesse, Rêve, Espoir, Malaise etc, autant d’évocations de questions existentielles que de rencontres vont ponctuer ce cheminement.

Bien écrit et plaisant à lire. C’est un livre de voyage à proprement parler, mais aussi un intérieur à la rencontre de soi-même.

                            Mireille C.

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 09:48

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On suit la parcours de Lakdar, jeune Marocain passionné de poésie arabe et de polar français. Cela débute à Tanger où il est banni de sa famille et de son quartier pour avoir aimé sa cousine. Il va se retrouver libraire de livres islamistes, puis se retrouve à Algésiras travaillant autour de noyés de la Méditerranée. A travers ce parcours, on suit notre histoire immédiate depuis le martyr du Tunisien de Sidi Bon Zid, la mort de Ben Laden, la progression du printemps arabe, les « Indignés » de l’Espagne. Enard nous donne une image très sombre de notre monde. Il a un talent de conteur incontestable, ce qui rend ce livre très attachant.

                                   Denise L

 

Superbe roman, bien écrit.

            Bruna R

 

Tel le Candide de Voltaire, notre héros entreprend un voyage initiatique de part et d’autre de la Méditerranée. Le regard qu’il porte sur notre monde tourmenté, d’abord naïf, étonné, deviendra réfléchi  et acéré. A travers ses aventures souvent tragiques, l’auteur dénonce les violences et les excès de toutes sortes (religieux, financiers) de nos sociétés européennes et africaine. Un roman puissant, d’un réalisme dur, heureusement adouci par un humanisme chaleureux et une écriture originale, empreinte d’humour « enfermé dans la tour d’ivoire des livres qui est le seul endroit sur terre où il fasse bon vivre ».

                                                                       Bernadette C

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 15:14

 

Actes Sud, 22/8/2012, 208 p.

 

 

 

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Le centre de gravité du roman, c’est le café d’un village corse situé du côté de Sartène. La serveuse qui le tenait en est partie sans un mot d’explication ni d’adieu. D’abord déconcertée, la propriétaire, Marie-Angèle Susini, qui ne veut plus du tout s’en occuper  et ne peut pas non plus le confier à sa fille Virginie, paresseuse, dévergondée et un peu simplette, décide de le mettre en gérance. Plusieurs repreneurs successifs, après des débuts prometteurs, le  laissent péricliter et doivent l’abandonner. C’est ce qu’observent deux amis d’enfance : Matthieu Antonetti  et  Libero Pintus. Le premier, qui vit à Paris mais qui a régulièrement passé ses vacances en Corse depuis sonplus jeune âge, a toujours rêvé d’y vivre. Le second, d’origine sarde, a été élevé au village. Tous deux sont étudiants en philosophie à la Sorbonne. Liberio, profondément déçu par le monde universitaire, souhaite reprendre le bar et Matthieu accepte avec enthousiasme sa proposition. Marie-Angèle, qui les a vus grandir, voit d’un bon œil leur projet. Mais les parents de Matthieu y sont farouchement hostiles et refusent leur concours financier. Sa sœur Aurélie, archéologue, elle aussi le désapprouve. C'est alors que son grand-père Marcel  prend l’initiative de lui avancer les fonds, contre toute attente, puisque jusque là il le haïssait. L’histoire de ce patriarche nous est d’ailleurs racontée. Né après la première guerre mondiale, ayant traversé des épreuves de toutes sortes (santé chancelante, échecs et déceptions diverses, mort prématurée de son épouse) il a le sentiment lancinant du vide de sa vie. Matthieu et Libero recrutent des serveuses et un guitariste. Le café connaît une affluence sans précédent, les autochtones comme les touristes y appréciant l’ambiance festive et cédant à la force attractive des serveuses, en particulier à celle d’Annie qui ne cesse de les émoustiller par des gestes obscènes. Mais cette réussite est vite gangrenée par des propos déplacés, de sourdes jalousies, la crainte d’appétits extérieurs, l’acquisition d’une arme, d’abord cachée puis exhibée, sans compter les effets délétères de l’alcool, de l’argent et du jeu. Tout finira mal. C’est que, l’auteur en est convaincu, toute construction humaine est vouée à disparaître comme l’avait expliqué au Vème siècle Saint Augustin dans son sermon sur la chute de Rome.

Ce qui caractérise ce livre, c’est sa densité narrative, philosophique et stylistique.

En nous racontant le parcours de trois générations de membres de la famille Antonetti, Jérôme Ferrari rappelle les événements marquants  de l’histoire du XXème siècle et rend compte de l’évolution des Corses : à l’origine cultivateurs et bergers, ils ont payé un lourd tribut aux guerres, ont été nombreux à rêver d’ailleurs et à s’expatrier, sur le continent ou dans les colonies, pour échapper à un destin tout tracé et prendre en mains leur vie, devenant souvent militaires ou fonctionnaires puis revenant sur le sol natal à l’heure de la retraite. Dans les dernières décennies, désireux de retrouver leurs racines et de mener une existence plus authentique, moins stressante et plus proche de la nature, certains jeunes effectuent le chemin inverse : tentés par l’aventure insulaire, ils s’y investissent avec enthousiasme mais y renoncent fréquemment ensuite et retournent alors sur le continent.

 De plus, le recours au style indirect libre permet à l’auteur d’enrichir et d’approfondir sa narration en radiographiant la vie intérieure de ses principaux personnages : le roman s’apparente ainsi à un roman polyphonique.

 Le foisonnement des personnages contribue également à étoffer le récit car au duo principal que forment Libéro et Matthieu viennent s’ajouter leurs parents, leurs amis et  leurs connaissances.

D’autre part, la fiction gagne en densité du fait qu’elle se  nourrit de la réalité corse et de considérations philosophiques. L’auteur peint avec justesse la vie quotidienne insulaire et ses rites spécifiques : ses chasses au sanglier, ses rendez-vous masculins réguliers  au café du village avec ses apéritifs interminables, ses belottes et ses pokers, et aussi  ses messes où retentissent d’envoûtants chants polyphoniques.

La narration doit aussi sa consistance à son arrière-fond philosophique. Le roman aurait pu s’intituler « chronique d’une disparition annoncée ». Le titre fait explicitement référence au sermon prononcé par Saint Augustin et les titres des chapitres sont des citations de l’évêque d’Hippone. Liberio et Matthieu ont choisi pour leur mémoire de master respectivement Saint Augustin et Leibniz. Et de fait, les deux ex-étudiants de philosophie sont les démiurges d’un espace public qui, en miniature, ressemblera au meilleur des mondes possibles avant de devenir le théâtre d’un meurtre. Du reste, avant même qu’ils ne le reprennent, le café avait connu des périodes d’essor suivies de systématiques déclins. A la fin de son récit, Jérôme Ferrari cède la parole à Saint Augustin.

Il est donc clair qu’il a voulu faire de son roman une caisse de résonnance de la pensée augustinienne qu’il revisite. En effet, en 410, Saint Augustin, cherchait à apaiser les fidèles en proie au trouble et au doute devant la chute de Rome en leur expliquant que si les œuvres humaines naissent, grandissent et meurent, la cité de Dieu qui les attend dans l’au-delà, elle, est éternelle. Mais Jérôme Ferrari semble ne retenir que la partie pessimiste du message augustinien, lui trouvant une confirmation dans une série de constats : l’écroulement des empires coloniaux, la faillite de la pensée réduite à néant et pervertie par le règne des médias, la  disparition des familles dont il ne reste que de vieilles photos où l’on remarque les morts et les absents, les désastres qui suivent les réussites, l’effondrement  des rêves individuels ou familiaux. Ce que Jérôme Ferrari suggère en filigrane, c’est que de même que la barbarie a eu raison de la grandeur de Rome, d’abord païenne puis chrétienne, de même que la violence sonne le glas de ce microcosme  qu’est un café de village, de même le monde où nous vivons est menacé d’une inéluctable ruine.

Enfin ce roman  s’enrichit d’un large éventail de tonalités allant de l’humour au tragique en passant notamment par le lyrisme et le pathétique. Le style, sinueux et tourmenté, se déploie en  longues phrases qui miment avec virtuosité le temps qui passe et qui emporte l’être humain dans son flux inexorable.

 

Angèle L. 

 

 

Deux amis corses, Mathieu et Libero, reprennent le bar du village de leur enfance. Ils veulent le transformer en « meilleur des mondes possibles », selon la théorie de Leibnitz, apprise lors de leurs études de philosophie. Au début, tout va bien, puis le meilleur des mondes devient un enfer. Le récit traverse le 19ème  siècle. Il débute sur une photo de l’été 1918. L’auteur écrit sur l’effondrement des civilisations et fait référence au sermon de St Augustin dans la cathédrale d’Hippone. Une écriture très travaillée pour parler du monde ancien, une langue parlée, crue pour parler de la décadence. Méditation philosophique intéressante

Denise LONG

« Nous autres civilisations savons que nous sommes mortelles » : bal tragique des espérances, la vie entre médiocrité et bêtise, tout cela raconté en longues phrases sinueuses d’une histoire de bar corse. Une déprime savamment orchestrée qui serait un peu autobiographique.

Pascale B.

La décadence inéluctable des mondes après les promesses enthousiastes des hommes est l’aboutissement pessimiste de la réflexion de l’auteur qui établit alors la comparaison entre maintenant en Corse et en 410 à Hippone avec St Augustin. Texte fort et histoire dure. TB.                                                                  

 Jackie M.

L’auteur parle de tous les mondes possibles disparus ou actuels, et même illusoires, des mondes secrets de hommes et tous vont disparaître, ou s’écrouler et mourir. Propos durs, servis par un style exceptionnel qui donne un rythme puissant à ce court roman. J’ai bien aimé.                                                  

Mireille C.

L’histoire de cette famille corse, dévastée par les échecs et les chagrins, n’est là que pour illustrer la réflexion de l’auteur sur la condition humaine : pessimisme permanent qui voue toute entreprise humaine, où que ce soit et quelle que soit l’époque, à un échec total. Récit et réflexion se mêlent étroitement dans de longues phrases qui confèrent au récit un rythme haletant, oppressant pour le lecteur. C’est un livre fascinant, qu’on ne quitte qu’à la fin ébranlé par la force de l’écriture et de la pensée.

Danielle S.

 

 

 

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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 07:54

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Lysander Rief est un jeune acteur. En 1913 il se rend à Vienne pour consulter un psychanalyste (disciple de Freud) pour un disfonctionnement d’ordre sexuel : « l’anorgasmie ». Il rencontre Hetti, petit bout de femme hystérique et dans les bras de laquelle il va découvrir qu’il est guéri. Mais qui est vraiment Hettie ?  Elle va l’accuser de viol et, à Vienne, à cette époque, on ne plaisante pas avec les violeurs … C’est la prison.

 

Deux diplomates anglais vont venir au secours de Lysander et l’aider à s’enfuir. Il rentre à Londres. Là, il découvre qu’il doit 250 livres au gouvernement (une grosse somme pour l’époque) pour l’aide qui lui a été fournie, où alors … il doit s’engager dans l’armée et « jouer » à l’espion.

 

Nous voici à nouveau plongés dans une tragi-comédie. Pour sa mission, Lysander doit se rendre à Genève et découvrir un code secret dont dépend la sécurité des alliés. Il doit également trouver le traitre qui en est l’auteur.  Il échappe de peu à la mort.

 

De retour en Angleterre, nouvelle mission.

 

Bref, scandale, mensonges ou vérités multiples, sexe, apportent chaque jour à Lysander un tombereau d’énigmes, de soupçons, de fausses pistes, pour le plus grand bonheur du lecteur.

 

L’intrigue est habilement menée avec une précision d’horloge suisse, les décors sont très soignés. On avance à tombeau ouvert le long d’une intrigue redoutablement efficace. Excellent.

 

On comprend pourquoi la famille Fleming a demandé à William Boyd d’écrire le scénario du prochain James Bond !

 

Ghislaine de R.

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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 07:53

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L’héroïne, Julie Normandy, 35 ans, Conservatrice au Louvre, va retrouver son père Victor, avec lequel elle est en froid. Celui-ci est archéologue à Jérusalem. A son arrivée elle découvre que Victor a été enlevé et qu’autour de lui il a pas mal de morts mystérieuses. Avec l’aide de Daniel, violoniste aux talents étranges, rencontré dans l’avion, elle mène son enquête. Quelle est la mystérieuse découverte faite par Victor qui met en émoi tant de monde y compris le Pape ? Aurait-il découvert le secret de Dieu ?...

 

L’autre héroïne c’est Jérusalem, ville où se côtoient 3 religions, endroit mythique qui inspire la ferveur mais aussi la folie des hommes. Jérusalem (qui veut dire Paix) qui n’a jamais connu la paix.

 

Ce roman est à plusieurs voix avec des flash back évoquant le temps et l’Histoire : l’assassinat d’Hiram, l’emprisonnement d’Hitler en 1925, Bonaparte en 1799, le siège de Massala … tous ces évènements sont concernés par Jérusalem et son histoire. Quel est le lien ? Plusieurs personnages vont essayer d’aider Julie à comprendre. Leur poursuite des partisans fanatiques du MAL est haletante.

 

L’auteur s’appuie sur des références bibliques, des faits historiques incontestables, afin d’illustrer le combat entre le bien et le mal. Ni les croyants, ni les athées ne peuvent les ignorer. La chute du livre nous laisse sans voix …

 

Excellent thriller initiatique, palpitant et très bien documenté. C’est si rare un thriller qui, non seulement nous apprend beaucoup mais nous oblige à réfléchir et à nous poser des questions.

 

Ghislaine de R.

 

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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 07:52

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Etrange roman qui nous emmène en Australie dans un voyage jusqu’aux portes de la mort, peut-être de l’enfer !

 

Quinn est un jeune soldat qui revient de la guerre de 14-18. Il a combattu en Turquie et en France. Il revient dans cette région de Nouvelle Galles du Sud où il est né et où vit sa famille. Mais là, plus meurtrière que la guerre, sévit la grippe espagnole. Pourquoi est-il revenu ? Il ne le sait pas lui-même.

 

Lorsqu’il avait 16 ans, accusé du meurtre de sa petite sœur Sarah, il a fuit terrorisé. Il nous raconte cette plaie jamais guérie et évoque cette petite sœur intelligente, fantasque, tant aimée. Ils étaient inséparables.

 

Nous découvrons également sa famille détruite, elle aussi, par cet évènement. La mère se meurt de la grippe. Le passé se mélange au présent, les espérances à la réalité.

 

Quinn se réfugie dans le bush et ne peut pas retourner à la ferme. Il profite des absences de son père pour visiter sa mère malade. Il va rencontre Sadie, une petite sauvageonne, orpheline qui attend (en vain) le retour de son frère Thomas, pilote. Elle est un mélange du Petit Prince et de Manon des sources, mais elle sait beaucoup de choses..

 

Par sa présence, son intelligence et son bon sens, elle va obliger Quinn à avancer dans cette quête de lui-même et l’aider à prendre des décisions.

 

L’auteur nous donne un roman « douloureux », éprouvant, mais plein d’espoir. Un roman sur la rédemption, la vengeance, la douleur due à la guerre (aussi bien pour ceux qui partent que pour ceux qui restent), et la grippe espagnole aussi dure que les combats.

 

Ghislaine de R.

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 10:01

Image and video hosting by TinyPic Eva va des cendre l’Italie du Nord depuis le Haut Adige jusqu’en Calabre où elle va rejoindre Vito. Ce père qui a refusé d’épouser sa mère 30 ans auparavant. Le voyage est l’occasion de faire le bilan de sa vie. On va découvrir aussi Gerda, fille de paysans pauvres mais à la personnalité très affirmée. Ce sont deux portraits de femmes attachants. C’est aussi un voyage à travers le temps de l’histoire : du Haut Adige au Tyrol du Sud. Cette région que l’Autriche a dû céder à l’Italie, à la fin de la 2ème guerre mondiale peuple annexé qu’on va essayer d’italianiser, ce qui va donner lieu à des actes terroristes. Le terrorisme s’arrêtera au moment de son autonomie, préparée en secret par Silnius Magnago et Aldo Moro. Histoire peu connue qu’on lit avec plaisir, car les personnages du roman y participent. Livre touchant, intéressant, qu’on termine à regret.

  Denise L.

 

Un roman dense, à la fois fresque familiale à travers la vie difficile de Gerda et Eva, la fille, fresque historique d’une époque récente (l’essentiel se découle entre 1960 et 1979). Et reliant les deux, la violence dans les rapports humains, l’incompréhension qui conduit à des actes douloureux, souvent tragiques. Une belle occasion de réflexion pour le lecteur.

Danielle S.

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 09:59

Image and video hosting by TinyPic Une belle aventure humanitaire racontée par Eric CHEYSSON, chirurgien fondateur de « Médecins du monde ».Il est un des premiers « French doctors » à entrer en Afghanistan en 80. 20 ans après, il fondera un hôpital dans une ville dévastée par la guerre où les enfants meurent faute de soins ou simplement « de faim ». Cet hôpital sera destiné à ces enfants et plus tard à leurs mères, complètement délaissés par tous. Au milieu des attentats, de l’insécurité, cet homme entouré d’une équipe exceptionnelle de volonté et d’humanisme va créer la chaîne de l’espoir pour cette population condamnée. Très bien.

Mireille C.

« Never give up » = n’abandonne jamais. C’est la devise d’une équipe d’humanitaires qui, par un combat acharné, a concrétisé ce projet d’hôpital totalement fou à Kaboul. Il leur faut ensuite, pour soigner les enfants, lutter contre le manque d’argent, contre les traditions obscurantistes, fléaux auxquels s’ajoutent depuis quelques années la violence et l’insécurité. Mais « la volonté de refuser l’injustice et de combattre l’indifférence » leur insuffle le courage de poursuivre. Un témoignage passionnant, toujours émouvant, parfois dramatique, raconté avec simplicité et vivacité. Très beau livre.

Bernadette C.

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