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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 09:55

Image and video hosting by TinyPic Ou « comment deux ânes peints en zèbres pour remplacer les deux, morts de faim dans le zoo de Gaza en Palestine vont réunir deux couples dispersés à travers le monde ». Plein d’humour. A lire.

Annie A.

J’ai beaucoup apprécié ce livre car il est plein de poésie, d’humour et d’espoir. Que ce soit pour décrire la musique ou la peinture, l’auteur nous transmet ses émotions pour nous faire partager et vivre ces instants d’incertitude, mais aussi de découverte de soi. Coup de cœur.

Jeanne M.

Fable très sympathique. Lecture agréable.

Bruna R.

Récit plein de tendresse et d’humour.

Très agréable à lire.

Denise L.

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 09:50

Image and video hosting by TinyPic Pénélope Breuil, la sémillante conservatrice de Versailles et l’héroïne de 2 précédents romans, doit passer une semaine à Venise pour participer à un ennuyeux colloque intitulé « Gondoles, galères et galéasses : les instruments de la conquête vénitienne ». Au même moment, des écrivains français sexagénaires (dont Jean-d’Ormesson et Philippe Sollers), membres du « Club des Ecrivains français de Venise » sont menacés par un tueur parce qu’ils détiennent, en secret, un tableau inconnu de Rembrandt. L’un d’eux, Achille Novéant, est même retrouvé mort, défenestré, alors que, terrorisé par la menace, il s’était réfugié à la Villa Médicis à Rome. Pénélope n’est jamais venue à Venise. Sa première visite est pour l’original de la statue équestre du Colleone (d’Andrea Verrocchio), sujet de sa thèse, mais dont elle ne connaissait que le moulage du Louvre. Au pied de la statue elle découvre la tête coupée d’un chat et un étrange message en forme de mortelle malédiction : « Tous les écrivains français de Venise seront des chats si le cheval de l’île noire ne rentre pas à l’écurie ». Pénélope se retrouve au cœur d’une énigme dont l’origine remonterait au fameux Bal du siècle,, donné par Carlos de Beistegui, dans son Palais de la lagune en 1951. Parallèlement, à Paris, Wandrille, le fiancé journaliste de Pénélope, fait la même découverte au pied du moulage du Colleone. Il rejoint Pénélope à Venise. Le couple commence son enquête et peu à peu reconstitue le puzzle en partant du message : de quel cheval s’agit-il ? qu’est-ce que l’île Noire ? Ils font des hypothèses, observant et comparant tout en interrogeant divers protagonistes liés au milieu des œuvres d’art. Mais parler est dangereux, certains d’entre eux le paieront de leur vie.

 

Ce roman est le prétexte à une balade dans Venise sous la plume humoristique et érudite de l’auteur qui se moque gentiment de tous les poncifs liés à la Sérénissime : gondoliers racketteurs, garçons de café qui surtaxent les pigeons de touristes, hôtels de luxe mal tenus vivant sur leur réputation, inconfort de cette ville où les amoureux, aveuglés par la passion, se perdent allègrement, etc… Mais visite érudite des chefs d’œuvres qui jalonnent la ville. L’auteur, mêlant le vrai et le faux, accroche le lecteur avec désinvolture et légèreté et transmet son érudition à la faveur d’une intrigue bien menée. A la fois intrigue picturale, amoureuse et policière, même si le suspense n’est pas torride ! Peut être comparé aux romans de Donna LEON, enquête policière en moins. Très agréable lecture.

 

Annick D.

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 09:46

Image and video hosting by TinyPic Le narrateur, François Vallier, pianiste virtuose d’envergure internationale, reçoit un jour sur son site internet un message qui produit une déflagration dans sa vie : un infirmier psychiatrique exerçant à Valmezan, dans les Hautes Pyrénées, lui exprime sa reconnaissance et lui dit avoir découvert sa musique grâce à une jeune patiente qui écoute en boucle ses CD de Schumann. François comprend qu’il s’agit de Sophie, la seule femme qui ait vraiment compté pour lui et dont il n’a plus de nouvelles depuis trois ans : elle était peintre, sensible et fragile. De retour d’un déplacement au Japon, il avait été confronté à la douleur de sa disparition. François abandonne tout, Paris, carrière, nouvelle compagne et part pour Valmezan qui devient très vite l’épicentre de sa vie. Il parvient à franchir le cordon sanitaire que les psychiatres forment autour de Sophie devenue aphasique. Nouvel Orphée en quête de son Eurydice, il espère ardemment ramener de l’enfer de la folie celle qu’il aime passionnément. Réussira-t-il à accorder une nouvelle fois leurs vies désaccordées ? En attendant, il revisite leur histoire, il s’interroge, il s’autoanalyse, il s’efforce de mieux comprendre et surtout de réparer ce qui s’est passé, Plus rien ne compte à ses yeux que de sauver Sophie et de se sauver avec elle.

 

Gaëlle Josse a déjà publié un livre remarquable : « Les heures silencieuses ». Elle nous offre ici un roman d’amour qui témoigne de sa vive sensibilité et de son sens poétique ; car elle prolonge chacun des fragments du récit qu’elle propose par de véritables poèmes en prose, imprimés en italique, où un « il » succède au « je », comme si elle entendait faire écho aux paroles pleines de mélancolie et d’espoir mêlés de son héros pour exprimer son empathie, comme si elle tenait à accompagner dans leur difficile parcours ses personnages, lui pianiste, elle peintre, par ses propres vibrations artistiques, littéraires celles-là. Elle pratique aussi l’art du contrepoint en évoquant les dernières années de la vie de Robert Schuman, période où l’internement du compositeur a tant fait souffrir sa femme Clara. Son court roman réussit, par petites touches et sans fausse note, à éclairer le clair-obscur de l’intimité d’un être, à nous faire partager avec beaucoup de délicatesse toute la gamme des émotions et des pensées qui jalonnent un itinéraire amoureux singulier.

 

Angèle L.

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 10:50

 

OBJECTIF LECTURE :

Le prix Livrentête a pour objectif de faire lire aux jeunes des livres de qualité et découvrir le travail des auteurs, illustrateurs et éditeurs. Il permet de développer leur sens critique et d’exprimer leur avis sur la littérature jeunesse actuelle.
D’ampleur nationale, il peut être organisé dans tous les lieux accueillant des jeunes : bibliothèques CBPT, bibliothèques et médiathèques municipales, établissements scolaires, centres de loisirs, etc.

LES CATÉGORIES :
Le prix Livrentête comporte 7 catégories :

- Livres d'images ( de 3 à 6 ans) Les enfants lisent les livres, accompagnés ou non d'un adulte, mais sont seuls à voter.
- Premières lectures ( de 7 à 9 ans )
- Romans Enfants (de 9 à 11 ans)
- Romans Juniors (de 12 à 14 ans)
- Romans Ados ( 14 ans et plus)
- Bandes Dessinées Enfants (de 8 à 11 ans)
- Bandes Dessinées Juniors (de 12 à 14 ans et plus)

Pour chacune, une liste de 5 titres est établie par une commission de bibliothécaires spécialisés. Chaque participant vote pour son titre préféré dans la ou les catégories de son choix.

_________________________________

 

 

La remise des Prix a eu lieu le 15 mai.

 Cliquez sur le lien suivant :

fichier pdf: affiche résultats prix 2012.pdf

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 23:45

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Un père écrit à son fils adolescent atteint de trouble autistique et d’hyperactivité. Il lui raconte son enfance sur une côte solitaire de Norvège, le désarroi et les questionnements, mais aussi l’enrichissement humain provoqués par cette différence déconcertante qu’est l’autisme. Ce livre est un hymne à l’amour, à la filiation, à l’acceptation de l’autre. Très beau, émouvant, profond.

P. B.

 

Un père essaie de comprendre la façon dont l’esprit son fils fonctionne et recherche en tâtonnant la meilleure thérapie pour lui. Le chemin les conduisant l’un vers l’autre sera long et difficile ; pourtant peu à peu ils s’apprivoiseront et s’enrichiront mutuellement. Un beau témoignage qui porte vers la réflexion pour mieux comprendre le comportement de ces enfants et qui pourrait aider les parents vivant la même situation. Beaucoup de tendresse, de pudeur et de poésie dans ce message d’un père à son fils. J’ai été très touchée.

B. C.

 

De la grâce dans le style, du souci dans les termes employés, un émerveillement pour le lecteur précipité dans ce flots de tendresse au bord de l’angoisse. C’est un mystère de l’amour communicable mais non transmissible car basé sur l’unicité de chaque situation. J’ai adoré.

J. M.

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 23:35

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Jacques Cœur est né à la fin du XIVème siècle, période charnière qui préfigure la Renaissance. A la fin de sa vie, en fuite, réfugié sur l’île grecque de de Chio, il évoque son parcours, ses origines bourgeoises, comment il devint monnayeur, ses voyages en orient, sa rencontre avec Charles VII … Il a permis à ce dernier de mettre fin à la guerre de Cent Ans, il a redressé l’économie du royaume. Jean-Christophe RUFIN nous révèle un mécène qui a réorganisé les finances en favorisant le commerce, la production, l’échange, loin de l’image traditionnellement connue de l’Argentier du Roi, avide de richesses et qui a saigné le royaume pour satisfaire ses ambitions personnelles. Il devint l’amant d’Agnès Sorel, favorite de Charles VII et il mit son immense fortune au service de ce dernier … ce qui provoqua sa chute. Roman passionnant, mêlant ambition, aventure, pratique du pouvoir, amour.

F. L.

 

Jacques Cœur fut un homme de génie qui, de simple négociant devint banquier, puis Grand Argentier du Royaume de France. En 1451, il fut emprisonné sur diverses accusations, certaines venant peut-être de Louis XI, fils de Charles VII. Une fois sur le trône, il le réhabilitera et rendra ses biens à ses enfants. Cet homme fier, jusqu’à la fin de sa vie honorera sa devise « A vaillans cuers riens impossible ». Une belle histoire.

C. D.

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 23:24

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Paola Pietra est née au début du XVIIIème siècle à Milan. Son père, aristocrate influent de la société milanaise et remarié depuis son veuvage, a décidé de léguer sa chère fille au Monastère  des bénédictines de Sainte Radegonde à Milan. Paola n’aura pas d’autre choix que d’obéir et prendra le voile contre son gré. Elle se sent prisonnière dans ce couvent et la seule évasion qui lui est offerte est de chanter. Elle est dotée d’une voix de contralto,  unique, grave, profonde, envoûtante,  Nombreux sont ceux qui viennent assister aux offices pour écouter le Stabat Mater de Pergolèse interprété par les chœurs derrière les claustra. Parmi eux, il y a Sir John Breval, jeune diplomate anglais venu à Milan pour affaires. Venu au secours de la jeune nonne évanouie, il n’apercevra d’elle que la finesse de sa cheville, il n’en faudra pas plus pour qu’il tombe éperdument amoureux de cette jeune fille cloîtrée à la voix ensorcelante, de cette note secrète. 

Le chant est toute la vie de Paola Pietra, une passion qui l’amènera sur le chemin de la liberté. Evasion de l’esprit mais aussi liberté à proprement parler, puisque grâce à l’aide d’une religieuse complice, sa maîtresse de chant, elle va échapper à la vie monacale et s’enfuir pour le rejoindre. Ils fuiront Milan et connaîtront de multiples péripéties qui ne feront que renforcer l’amour qu’ils ont l’un pour l’autre. Sir John Breval est un homme marié, il bravera le déshonneur pour Paola et l’emmènera en Angleterre où l’Eglise Anglicane autorise le divorce. Quant à Paola, l’enfant qu’elle porte ne lui suffit pas à accepter son nouveau statut de nonne défroquée, elle se rendra à Rome de son plein gré pour assister au procès que l’Eglise a intenté contre elle, ne pouvant concevoir le bonheur dans le mensonge.

 

C'est dans les archives de Milan que Marta Morazzoni a trouvé le sujet de La Note secrète : Paola Pietra a réellement existé et les grandes lignes de son histoire sont rigoureusement authentiques.

L’auteur nous livre une réflexion très intéressante sur le libre arbitre et les choix assumés, réflexion servie par une écriture toute en nuance et d’une rare élégance.

 

Dominique C.

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 23:17

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La manipulation a de plus en plus de place dans la vie privée, publique et bien sûr politique. Marie-France HIRIGOYEN, forte de son expérience clinique, nous trace un tableau très précis sur les notions de persuasion- séduction ou manipulation- emprise, où commence l’une, où sont ses limites. C’est fort intéressant et plus que jamais d’actualité : formation par coaching (dans le but d’exercer une influence, d’occuper un poste …). Le service de communication d’une entreprise se doit de « séduire » le client, petits arrangements avec la vérité amenant aux dérives que l’on connaît (monde de la finance par exemple). Restons vigilants sans devenir parano !

 M. C.

Fort intéressant car Marie-France HIRIGOYEN passe en effet de l’individu à la société.

 P. B.

 

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 22:41

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FULLER Alexandra – L’Arbre de l’oubli / Entre 2 Terres

 

« Alexandra Fuller a encore écrit un horrible livre » comme sa mère se plaît à qualifier ses écrits, et cette fois c’est elle, Nicola Fuller d’Afrique Centrale, qui en est l’héroïne.

 

Nicola, née sur l’Ile de Skye en Ecosse, a grandi au Kenya dans les années 1950, avant d’épouser Tim Fuller. Celui-ci a été ébloui par cette belle jeune fille drôle, originale, spontanée, inébranlable sur ses valeurs familiales, la fierté de son sang écossais, sa passion pour la terre et les animaux (sans oublier ses casseroles du Creusot qui la suivent dans tous ses déménagements). Leur amour est omniprésent tout au long du livre et pourtant leur vie n’a pas été facile.

 

Le choix de « mémoires » oblige l’auteur a garder une ligne entre le burlesque et la fresque historique, ainsi qu’à rechercher la personnalité profonde de sa mère façonnée par un vécu d’exception. Elle rappelle le contexte historique : guerre des boers, indépendance unilatérale de la Rhodésie suivit de sa mise au banc des nations.

 

Tom et Nicola s’installent au Kenya dans leur propre ferme. Ils auront 5 enfants : 3 mourront (noyage, à la naissance, méningite). A chaque fois Nicola frisera la folie, se réfugiera dans l’alcool et à chaque fois Tim la ramène à la vie. Ils quitteront le Kenya pur la Rhodésie/Zimbabwe où l’auteur Bobo et sa sœur Vanessa ont grandi avant d’atterrir en Zambie… Nous partagerons leur quotidien, joies et chagrins, le danger toujours présent, et peu à peu on prend ses marques dans le récit.

 

L’auteur dresse avec amour le portrait de sa mère, une femme excessive hors normes, et aussi le portrait d’une famille de colons fiers de leur état, attachés à cette Afrique qu’ils aiment passionnément, malgré les guerres civiles, et soucieux de valoriser leur terre.

 

Il y a des pages superbes sur la nature et les animaux, la loyauté et le pardon, mais presque rien sur les locaux … ces colons ne vivant qu’entre eux.

 

Excellent récit.

 

Ghislaine de R.

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 22:38

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Premier roman, certainement autobiographique,  d’une femme de 71 ans.

 

Nous sommes en 1954 en Caroline du Nord. Juby a 13 ans. Elle part en vacances avec sa mère Paula, Stall sa sœur aînée et les deux petits. Bien sûr on case, dans le fond de la voiture, Mary la bonne noire que Juby aime énormément. Mary est toujours là pour la consoler des corrections que lui inflige son père à coup de ceinture.

 

La famille traverse tous les états sudistes où règne la ségrégation raciale. Juby prend peu à peu conscience de ces injustices. Mary doit se faire oublier. Pas question qu’elle partage leurs repas ni qu’elle dorme à l’hôtel. Bien sûr elle n’a pas le droit d’utiliser les toilettes et de se baigner dans l’océan !... Juby en est ulcérée.

 

Le but du voyage est la maison de Taylor, frère de Paula. Lorsque Juby va découvrir pourquoi Taylor s’est séparé de sa femme son monde s’écroule. Elle découvrira aussi que son père hait les noirs et est prêt à tout pour les empêcher d’avoir des droits civiques.

 

Stall, elle, se tourne vers la religion. Alors que Juby assiste au sermon d’un prédicateur, en compagnie de Stall et de Mary, le drame va éclater …

 

Dans sa propre famille Juby est confrontée au racisme primaire. Seule elle fera face et assumera ses responsabilités vis-à-vis de Mary. Son exemple donnera à sa mère la force de changer de vie avec ses 4 enfants.

 

Très joli livre sur l’ambigüité des liens unissant une famille blanche et la nourrice de couleurs… On l’aime bien, mais !... A travers le parcours initiatique de Juby c’est toute une période révoltante de l’histoire américaine que nous conte l’auteur.

 

 

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