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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 17:29

 

« Mémé » de Philippe TORRETON

 

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C’est le cri d’amour d’un petit-fils pour sa grand-mère ! Tout ce qui n’a pas pu être verbalisé, mais vécu au jour le jour, la tendresse, la pudeur, la joie d’être ensemble autour d’un scrabble, tout est dit dans ce « petit » livre qui pèse une tonne ! Au-delà d’une belle écriture, il y a une grande émotion qui se dégage !

Jane

 

J’ai beaucoup aimé.

Sylviane C.

 

Ce serait mon coup de cœur tant l’écriture est belle et le contenu d’une grande émotion. Chacun peut retrouver son enfance dans cette Mémé très rustique, très authentique. L’auteur révèle une grande sensibilité dans l’évocation de ses souvenirs et les quelques pages de la fin de Mémé arrachent des larmes tant l’émotion est grande. TB.

Jeanne M.

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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 17:24

 

« Siamoises » de CANESI & RAHMANI

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Il est difficile de résumer ce roman très troublant. Le décès du père de Sophie vient troubler la vie de cette petite fille et pèsera sur le reste de sa vie. J’ai été très déroutée pendant la lecture de ce livre où le malaise s’installait parfois … mais le dénouement m’a conquise … je ne peux en dire plus.

Mireille C.

 

Déroutée, mais non perdue pendant la moitié du livre, j’ai eu ensuite plus de mal à raccorder les morceaux. Antoine, Antonio sont doubles, comme Sophie et Marie. N’empêche qu’un lecteur avisé devrait aimer ce conte psychologique original très bien mené.

  Jeanne M.

 

Ce roman me laisse sans voix, même si … mais chut !! Comment deux auteurs ont-ils pu l’écrire à 4 mains en imbriquant de façon aussi inextricable les divers éléments de l’intrigue, tout en dévidant un fil conducteur qui tient la route, lisible et crédible, semant ça et là des indices qui nous déstabilisent, nous forcent à revenir sur nos certitudes ? Le lecteur se glisse peu à peu dans la « peau » des « siamoises » et va vivre leur folie. Une mécanique parfaitement maîtrisée qui fonctionne bien !

Bernadette C.

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 15:42

 

               «  Comment les Eskimos gardent les bébés au chaud »

                                de Mei-Ling HOPGOOD


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C’est en tant que maman que l’auteur, journaliste d’origine américaine et taïwanaise, enquête sur la manière d’élever les enfants de par le monde. Elle ne cherche pas à établir le meilleur modèle, ni à critiquer telle méthode, mais montrer la relativité culturelle dans les divers choix d’éducation. Le sommeil, l’alimentation, le jeu, l’apprentissage de la propreté … autant de réflexions bien loin des sacro-saints principes d’éducation souvent recommandés par les éducateurs occidentaux. Preuve qu’il n’y a pas qu’une seule façon d’être un « bon parent ». Pour une ouverture d’esprit et contre la rigidité de certaines méthodes. T. B.

Mireille C.

 

L’auteur craint que la mondialisation atténue les disparités culturelles pour l’éducation des enfants qui font la richesse du monde. Même les Chinois abandonnent peu à peu les bienfaits du pantalon fendu au bénéfice de la couche jetable qui pollue grandement la nature. Aux Marquises, on suit cependant les coutumes ancestrales et les mères gardent les enfants près d’elles quand elles allaitent, les confient ensuite aux grands frères qui les prennent en charge. Chez nous, le rôle des parents omniprésents, les dangers de la circulation ont éloigné de la rue les bandes d’enfants si chères à Doisneau. Du côté de la réussite scolaire, les résultats de notre éducationsont décevants pour la France. Les meilleurs vont tous à la Chine, 1èrepour l’écrit, les maths, les sciences. La France n’est que 18èmeà l’écrit, 16èmeen maths, 21èmeen sciences.

Claudine D.

 

Livre très drôle et réconfortant car si toutes les cultures s’occupent de l’éducation des enfants, leurs méthodes sont si différentes et variées que tout parent peut se dire être un bon parent.

P. B.

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 15:37

 

«  Un paradis trompeur » de Henning MANKELL


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Henning MANKELL qui vit une partie de l’année au Mozambique, a trouvé dans les archives coloniales de la capitale Maputo, dont le nom était au 19èmesiècle « Lourenço Marquès », l’histoire d’une suédoise devenue la propriétaire d’une des plus grandes maisons closes du port. Hanna a émigré en 1904 de sa Suède natale (où sa famille vivait dans la misère) jusqu’en Afrique orientale, mais sur le bateau qui devait l’emmener jusqu’en Australie, elle épouse le second du capitaine qui meurt bientôt des fièvres tropicales. Désespérée, elle quitte le bateau et se réfugie dans une maison de passes dont le patron l’épouse. Elle est la seule blanche parmi des femmes noires prostituées et totalement dépendantes. Hanna découvre aussi l’apartheid anti-noir, ne peut le supporter, défend une jeune Noire qui a tué son mari Blanc qui la trompait. Elle aime un Africain, mais ne peut vaincre chez lui le tabou de la différence raciale. Il l’abandonne. Ce roman passionnant s’articule autour du racisme, de la peur de l’autre qui habitait les Blancs comme les Noirs dans les colonies au début du siècle et renforce chez Mankell l’image de l’écrivain engagé dans la défense des plus faibles.

Claudine D.

 

A travers le personnage d’Hanna dont le regard plein de candeur à son arrivée devient peu à peu lucide, l’auteur dépeint admirablement l’atmosphère lourde de ce continent « troublant et contradictoire ». Hanna se heurte à un monde mystérieux, incompréhensible pour elle dans lequel cohabitent deux communautés irrémédiablement séparées par des cloisons parfaitement étanches, chacune jouant sa propre partition. Hanna va apprendre à ses dépens qu’il est interdit d’enfreindre les codes en vigueur sous peine d’être rejeté à la fois par les Blancs et les Noirs. Elle découvre »un enfer sous terre », « un paradis trompeur » qui n’exhale que peur et haine des deux côtés, dans lequel les Blancs ne règnent que par le mensonge, la violence, le mépris envers les Noirs. Livre très intéressant, qui explique le mécanisme de la colonisation qui, au XXIème siècle, pèse toujours sur les relations entre l’Europe et l’Afrique.

Bernadette C.

 

A travers ce roman, Mankell fait un parallèle entre la vie et le destin d’Hanna la suédoise et Isabel en Mozambique. Hanna a 18 ans quand sa mère la « chasse » de son foyer pour la protéger de la pauvreté, c’est l’aînée de la famille et elle doit aller ailleurs pour avoir une vie meilleure ; il en est de même pour Isabel. Leurs destins vont se croiser et Hanna prendra parti pour cette dernière. Tout est dit à travers leur histoire en ce début du XXème siècle : la lutte contre le racisme, la bêtise humaine, les droits des femmes, mais aussi la générosité de l’héroïne.

Jane.M

 

Roman captivant sur l’apartheid et la vie en Afrique au début du XXème siècle.

Claudine T.

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 15:31

 

«  Les complémentaires » de Jean-Christian GRONDAHL


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David est un avocat juif. Sa femme Emma est peintre, venue d’Angleterre. Elle a son atelier mais n’expose plus. Leur fille, Eve, est vidéaste. Pour David, la vie se passe entre sa femme et sa fille. Il veut rester banal et refuse sa judéité. Mais un jour, il est renvoyé à ses origines lorsqu’il retrouve des croix gammées sur sa boîte aux lettres. Eve présente un jour à ses parents Nabeel, son ami pakistanais. Elle les invite à son exposition « Complémentaires » qui sera choquante pour les deux pères. A cette occasion en effet, David rencontre Mansour, le père de Nabeel. C’est une scène touchante que ce dialogue entre ces 2 hommes que tout oppose. Très bon roman, tout en finesse, où l’on sent tous les non-dits entre les paroles et les silences. Roman intéressant aussi, car il pose tous les problèmes du multiculturalisme.

Denise L.

 

Bon roman.

P. B.

 

A travers l’exemple d’une famille multiculturelle, l’auteur pose la question de la culture danoise confrontée aux cultures juives et maghrébines et au fossé entre générations. On ne peut pas occulter longtemps ses origines culturelles, géographiques, sociales en se mentant à soi-même. Tôt ou tard, nos racines nous rattrapent et se déclenche alors une crise identitaire. Seul, l’amour peut abattre les frontières en créant une harmonie entre des êtres différents car c’est la méconnaissance de l’autre qui développe des conflits. La complémentarité nous enrichit : couple, générations parents/enfants, union entre cultures et religions différentes. Une analyse pertinente, tout en nuances. Beaucoup d’ouverture d’esprit et de tolérance de la part de l’auteur.

Bernadette C.

 

Très beau roman. J’ai beaucoup aimé. Fabienne L.

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 15:27

 

 Une lueur dans l’obscurité » de Jack KORNFIELD

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L’auteur, moine bouddhiste et docteur en philosophie est « le » maître incontesté du bouddhisme oriental. Il nous propose un CD pour apprendre la méditation suivant plusieurs thèmes (il y en a 4 dont la compassion, le pardon). Cette méditation repose sur la « pleine conscience ».. Le livre est divisé en chapitres et chaque chapitre sert d’introduction à une des méditations guidées. Ce peut être une simple ouverture d’esprit, ou un moyen de surmonter des difficultés passagères ou de mieux vivre dans des moments difficiles. Psychothérapeute depuis 40 ans aux U.S.A., J. KORNFIELD est reconnu comme une grande figure de la discipline.

Mireille C.


Un livre-guide sur la méditation très intéressant, destiné à un large public. Mais combien est long et ardu le chemin menant vers la paix intérieure et la sagesse. Pour être efficaces, ces exercices doivent être pratiqués de nombreuses fois.

Bernadette C.

 

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 15:17

 

« Cinq méditations sur la mort »

de François CHENG

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La mort est la grande question que se posent les mortels que nous sommes. Entrecroisant les philosophies et les religions de l’Orient et de l’Occident, François CHENG nous livre dans une sorte d’échange cinq méditations qu’il élabore à partir de ce double héritage et qui aboutissent à un inversement total de la vision de la mort, de la vie, de Dieu, des relations à soi et aux autres. Il reprend à son compte la phrase de Rilke « envisager la vie à partir de votre mort … conçue comme le fruit de votre être ». L’éternité ne sera pas de trop pour commencer à assimiler cette seule pensée. ! Profond et renversant.

P. B.

 

 

 

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 18:58

 

 

 

« Moi, Malala » de Malala YOUSAFZAI

 

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Difficile de résumer ce récit foisonnant ! C’est Malala qui parle, elle est née en 1997 au Pakistan, dans une famille ni riche, ni pauvre, sa mère ne sait ni lire ni écrire, mais son père est fier d’avoir une fille et il va fonder des écoles de filles et même une école mixte en 2003. La grande fierté de Malala dès le début, c’est d’aller à l’école. Quand les talibans s’installeront au Pakistan en 2007, on encouragera les filles à quitter l’école « pour gagner le paradis ». Dans un blog en ourdou pour la BBC, elle commence par raconter sous un pseudonyme sa vie sous les talibans. Elle s’exprime à la télévision en 2008, tourne ensuite un documentaire pour le site Web du New York Times. Grâce à sa facilité à s’exprimer et à son charisme, elle en devient le personnage central. A partir de 2011, elle reçoit plusieurs prix pour sa campagne sur le droit des filles, on donne même son nom à une école à Karachi. En octobre 2012, elle est blessée grièvement par un taliban et transférée à Birmingham pour y être soignée. Elle y réside aujourd’hui avec sa famille, son objectif est de finir ses études, puis de retourner dans son pays pour y faire de la politique, pour défendre les droits de tous les enfants à l’éducation et pour que « les filles des talibans puissent aller à l’école ». ce livre évoque l’histoire et le contexte politique du Pakistan, les difficultés de la vie quotidienne et les combats de Malala pour l’école et les droits des filles. J’ai beaucoup aimé.

A.M.A.

Livre coécrit avec la journaliste britannique Christina LAMB, grand reporter au Pakistan et en Afghanistan. La chance de Malala, c’est d’avoir un père féministe pour qui l’éducation est prioritaire. C’est peu commun en terre d’Islam.

D. L.

Le terme de courageuse est faible pour qualifier cette famille qui, malgré les menaces de mort, les attentats, va jusqu’au bout de son engagement pour la liberté. Malheureusement tout reste à faire et de nouveaux attentats touchent des écoles, des cars transportant des jeunes filles se rendant à l’université…

M. C.

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 18:55

 

                   « Ainsi résonne l’écho infini des montagnes »

              de Khaled  HOSSEINI

 

Hosseini

 

Nous sommes dans le petit village de Shadbagh en Afghanistan. Abdullah, jeune afghan, écoute une histoire racontée par son frère Saaboor sur le sens du choix pris par son aïeul : faiblesse, lâcheté face au courage, cruauté ou bienveillance ? Abdullah s’occupe tout particulièrement de sa petite sœur Pari car leur mère est morte en couches. Leur père s’est remarié à Parwanna qui a un frère Nabi à Kaboul. Celui-ci travaille comme chauffeur chez des personnes riches, M. et Mme Whadati. Or, un jour, Saaboor part avec ses deux aînés, Abdallah et Pari, chez le maître de Nabi … Magnifique roman sur l’amour, le sacrifice. J’ai beaucoup aimé.

C. D.

 

On n’est vraiment pas déçu par ce 3èmeouvrage, longuement attendu. Un souffle littéraire, humaniste ! Magnifique !

M. C.

 

Difficile à résumer tant il se passe de rencontres de séparations … les destins se croisent. Une grande histoire, un grand voyage de Kaboul à l’Amérique, en passant par Paris sans oublier l’aspect historique dans cet Afghanistan malmené par les conflits religieux, sociaux. Très bon livre.

M. P.

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 18:53

 

« Mudwoman » de Joyce Carol OATES

 

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En avril 1965, une jeune femme démente abandonne sa fille de 3 ans dans les marais des Adirondaks (Etat de New York) pour qu’elle y disparaisse à tout jamais. « Le roi des corbeaux »a pitié d’elle et avertit un jeune braconnier qui la sauve de la boue qui l’aspirait peu à peu. Elle est placée quelques mois dans une famille d’accueil, avant qu’un couple de Quakers ne l’adopte. Elle deviendra Présidente d’une prestigieuse université de l’Etat de New York, mais le petit monde universitaire ne lui fera pas oublier le passé qui la hante et fera basculer sa vie jusqu’à la dernière recherche de ses parents. C’est le sujet de cette histoire tragique, teintée souvent de spiritisme, imaginée par l’auteur à la suite d’un rêve. Elle y a mis sa morale personnelle et civique, son féminisme, ses idées sur l’amour, la réussite et elle y a réglé ses comptes avec le monde de l’université qu’elle connaît bien. « J’écris sur le mal … Je veux confronter la part civilisée des hommes avec leur part de sauvagerie », explique-t-elle.

Joyce carol OATES que les Américains surnomment « la quatrième sœur Brontë » a peut-être signé là son roman le plus cruel, superbement écrit.

C. D.

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