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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 18:37

« Crime d’honneur » d’Elie SHAFAK
SHAFAK.jpg
Cette longue saga au parfum sulfureux est dominée par la famille Toprak, née sur les rives de l’Euphrate, d’origine kurde, qui choisit d’émigrer à Londres pour un meilleur confort de vie. On suit le parcours de la grand-mère désespérée de ne mettre au monde que des filles, puis surtout celui de Pembé, une des jumelles, mère de 2 fils et 1 fille, mariée par défaut et dont la vie connaîtra de lourds cahots dus en partie à sa gémellité. Un récit passionnant, raconté par l’un ou l’autre des protagonistes. Un destin, des destins souvent tragiques ou désespérés. Mais quel souffle ! C’est mon coup de cœur.
            Jane
Cette immersion dans l’histoire d’une famille sur 3 générations illustre le choc des civilisations entre les traditions kurdes et turques et le modernisme occidental. L’auteur maîtrise parfaitement l’art d’écrire : elle donne la parole à plusieurs narrateurs, jonglant avec aisance avec l’espace temporel et l’espace géographique. Un très beau roman chaleureux et émouvant.
                    Bernadette

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 18:35



« Clandestines » de Zoë FERRARIS



Ferraris.jpgUne histoire policière correctement ficelée, qui se passe en Arabie Saoudite. Tout l’intérêt du livre réside dans l’aspect société-contournement des interdits. Quelques exemples : adultère puni de peine de mort (mais il existe des mariages « à la journée » ou « à la semaine »), centres commerciaux interdits aux hommes (mais certains s’y rendent sous une burqa). Difficultés rencontrées par les femmes au travail, mais seule une légiste peut examiner le corps d’une femme etc, etc
Très bon livre, écrit par une Américaine ayant vécu en Arabie Saoudite avec son mari, bien sûr.

   Anne-Marie

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1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 15:45

« On ne vit qu’une fois » de Patrick PELLOUX

 pelloux.jpg

Avec la verve qui le caractérise, mais avec une grande énergie, Patrick PELLOUX, médecin urgentiste, pointe du doigt les dysfonctionnements des hôpitaux, du service public, les erreurs des politiques … Avec colère, amertume, -et humour !-, il aborde les problèmes des SDF, de la vieillesse, du mariage pour tous, des violences familiales … Coup de gueule, livre bouleversant qui nous plonge au cœur de la misère sociale, mais sans misérabilisme.

                                               Fabienne

 

Rien à ajouter sinon que ce livre retrace la triste réalité que vit la France depuis un certain temps. L’auteur a le courage d’alerter la société pour ceux qui se font encore des illusions. Très bien, mais très triste.

Claudine  Q

                                                                                                                                

Intéressant et en plein dans l’actualité.

                                                           Claudine D

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1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 15:42

« Madame » de Jean-Marie CHEVRIER

 

chevrier.jpgUn château à l’abandon dans une province retirée, une châtelaine, Mme de la Villonière, veuve, sans âge, sans but, sans allure, dans son unique robe à tout faire, et sa servante aux portes de la mort. Sa seule occupation : des cours particuliers quelle donne à Guillaume (qu’elle appelle Willy), un jeune adolescent de 14 ans, fils des fermiers, qui accepte et même attend ces tête-à-tête. Tous les sujets sont bons pour compléter son éducation : orthographe et algèbre, mais surtout les poèmes qu’ils récitent  ensemble, jusqu’à l’existence de Dieu. Que recherche cette femme solitaire à travers ces moments d’intimité, elle dont nous apprenons qu’elle a perdu un fils unique de 14 ans ? un univers hors du temps, trouble, dans un paysage désolé, qui n’est pas sans rappeler Mauriac. Intéressant.

                                                           Danielle


Etrange duo : dans le château familial tombant en décrépitude, une châtelaine sans âge, solitaire, qui vit dans le souvenir de son fils décédé à l’âge de 14 ans …justement l’âge de ce jeune garçon, le fils de ses fermiers qu’elle aide à faire ses devoirs, éveille à la poésie, lui inculque les bonnes manières. Atmosphère lugubre, oppressante… Un bien beau roman. J’ai beaucoup aimé.

                                                                       Fabienne


L’auteur a magnifiquement su rendre l’atmosphère déliquescente et délétère de ce roman. L’héroïne n’est guère affable, pourtant nous éprouvons de l’empathie pour elle, si pathétique dans sa douleur et sa volonté de survivre. J’ai également apprécié le décalage entre, d’une part les lieux (château) et les situations d’un autre temps et d’autre part, les techniques modernes et la psychologie du héros, un adolescent d’un autre temps. J’ai beaucoup aimé.

                                   Bernadette

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1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 15:40

« Une vie à soi » de Laurence TARDIEU

 tardieu.jpg

En 2011, l’auteur traverse une période difficile : l’inspiration littéraire, vitale pour elle, l’a quittée. Un jour d’automne, alors qu’elle dans l’errance et l’effroi de cette errance », elle entre dans le Musée du Jeu de Paume où se tient une  exposition de Diane Airbus, photographe américaine, décédée il y a une quarantaine d’années. Et là, à la vue des photos, elle subit un choc « Je me suis sentie comme giflée ». Avec fébrilité, elle va effectuer des recherches sur cette artiste. Et peu à peu, va s’établir « un lien insensé » entre elle et Diane qui l’envahit totalement et l’obsède jour et nuit. Elle découvre que bien des points communs les unissent : une enfance immergée dans le milieu bourgeois, avec la même « immense solitude dorée », le même enfermement, la même soif de création. Diane Airbus devient un miroir dans lequel elle plonge pour descendre au plus profond d’elle-même pour mieux remonter vers la lumière. Grâce à elle, elle va renaître à l’écriture par ce récit. J’ai été très émue par ce témoignage puissant sur les ravages produits par l’enfance parfois, sur la création artistique. Laurence TARDIEU écrit merveilleusement bien : sa sensibilité à fleur de peau nous remue grâce à une écriture authentique. Anaphores, répétitions d’expressions, de phrases, énumérations verbales, nominales, adjectivales pour mieux marteler, disséquer ses sentiments, dire sa douleur. J’aime beaucoup l’idée très belle qu’une rencontre orchestré par le hasard peut changer une vie, la sauver. J’ai vraiment beaucoup aimé.

                                                Bernadette


Livre original et touchant qui alterne souvenirs, rêves, fragments biographiques. Laurence TARDIEU, à travers la découverte de la vie de Diane Airbus, lui permet de plonger dans sa vie « pour se rassembler ». Récit touchant d’une femme qui a voué sa vie à l’écriture et quelle écriture !...

                                   Denise


Passer le mur de verre de son éducation, de son milieu pour vivre, être soi, repasser le mur de verre de son enfance, de l’oubli pour être une artiste, en prendre conscience par le truchement de son double, une autre artiste, c’est le récit intimiste, impressionniste que nous livre Laurence TARDIEU dans ce bon livre.

                                                                                               Pascale

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1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 15:36

« Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas » de Paul VEYNE

 

 

veyne.jpgPaul VEYNE, à l’hiver de sa vie, écrit ses Mémoires. Il est né en 1930, en Provence, dans un milieu assez modeste. La découverte d’une pointe d’amphore, alors qu’il est encore enfant détermine sa vocation : il sera professeur d’Antiquité. Au début des années 1950, il intègre Normale Sup, puis enseigne à l’Ecole Française de Rome, ensuite au Collège de France l’histoire de Rome. Cette autobiographie recèle quelques anecdotes, souvenirs d’enfance, réflexions sur l’existence, références culturelles … C’est le portrait d’un érudit qui éprouve envers les êtres et les choses « un intérêt désintéressé ». Par désir de justice, par altruisme, il adhère au Parti Communiste qu’il quittera désabusé en 1956 ; il milite plus sérieusement contre le colonialisme en Algérie. Nous côtoyons aussi les grands hommes qui ont marqué sa vie : Raymond Aron, Michel Foucault, René Char, Charles de Gaulle, un homme « de gauche », nous dit-il. Il devient émouvant lorsqu’il nous confie les drames de sa vie : suicide de son fils … Un témoignage très intéressant sur les décennies passées où s’entrelacent histoire personnelle et grande Histoire. Une écriture classique, élégante, empreinte d’émotion et d’humour. J’ai passé de très bons moments grâce à ce livre écrit avec modestie par un grand esprit.

                                                           Bernadette


Paul VEYNE fait le bilan de sa vie dans ce recueil de souvenirs où il donne des opinions très pertinentes à l’encontre de beaucoup d’idées reçues, sur les grands problèmes de la société contemporaine : la politique, les religions, la sexualité. S’il est loin d’être modeste, je le crois très sincère avec toutes les qualités d’un grand humaniste.

                                                                                                                      Claudine

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 18:51

« Pas pleurer » de Lydie SALVAYRE

 Salvayre.jpg

 

Au moment de la guerre d’Espagne en 36, qui oppose les partisans de Franco aux Républicains, les horreurs de chaque côté se multiplient. Montse, mère de la narratrice, âgée maintenant, se souvient dans un français revisité par la langue espagnole (ce qui donne des expressions très comiques) et raconte surtout le fameux été 36 en Catalogne : sa famille avec son frère très engagé contre l’église et le gros propriétaire terrien don Jaume dont le fils Diego est une énigme antipathique. Fragment de vie pathétique et inscrit dans l’histoire  de l’Espagne. Après un début laborieux, c’est passionnant, tout en laissant quelques points sans réponse.

                                   Jane

 

C’est l’histoire de cette période troublée mais surtout l’histoire d’une famille confrontée à toutes ces horreurs. J’ai un peu regretté néanmoins que certains passages ne soient qu’en  espagnol, même si on peut en deviner l’essence. Très bon livre.

Mireille

 

Phrases espagnoles gênantes mais explicables. Le français espagnolisé est très drôle. Bon livre.

                                   Pascale

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 18:48

« L’amour et les forêts » d’Eric REINHARDT

reinhardt-copie-1.jpgBénédicte Ombredane, séduite par les romans d’Eric REINHARDT, lui écrit pour le rencontrer. L’écrivain, après un 2ème rendez-vous, nous entraîne dans la vie de cette femme aux prises avec un quotidien qui l’écrase malgré deux enfants et soi-disant un mari aimant, Jean-François. Celui-ci est violeur, abusif et l’entraîne dans une relation morbide qui la mènera à la mort (cancer). Elle avait soif d’absolu ; dans sa jeunesse, c’était une personne « solaire » aux dires de sa sœur jumelle Marie-Claire, mais après l’échec de son 1er mariage, ce rayonnement s’est estompé au profit d’une vie absolument impeccable, parfaite. L’auteur est en empathie avec Bénédicte ; sa rencontre de quelques heures avec Christian lui redonne un statut de belle femme, digne d’être aimée, lui fait entrevoir une possibilité de bonheur, de tendresse. Mais le retour à la réalité est tout autre : la confrontation avec un mari fou de jalousie va être le début de l’enfer.

                                                Jane


Histoire bouleversante d’une jeune femme mal mariée deux fois, qui n’a pas su se libérer d’un compagnon dangereux pour sa santé morale et en définitive pour sauver sa vie. L’auteur écrit ce roman en s’inspirant des témoignages recueillis auprès de lectrices harcelées par leurs maris et plus ou moins abandonnées par leurs familles et leurs enfants. Le livre se termine par une promenade imaginaire en forêt que Bénédicte aurait faite avec le seul homme qui l’ait aimée, Christian, le symbole d’un bonheur entrevu qu’elle n’a pas su concrétiser. Une Mme Bovary plus émouvante encore que l’héroïne de Flaubert.

                                                                                  Claudine


On demeure atterré par le destin dramatique de cette héroïne si attachante. A chaque nouvelle souffrance subie, on voudrait lui insuffler le courage de se révolter, de rompre ses liens maléfiques avec son mari. Roman construit à la manière d’un témoignage vécu. L’auteur fait œuvre utile avec ce message alarmant à l’égard des femmes victimes de compagnons violents et abusifs. Un livre passionnant, à l’écriture remarquable : Eric REINHARDT excelle à fouiller, disséquer les comportements, les ressentis des personnages.

                                                                                                          Bernadette

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 18:43

« L’homme de la montagne » de Joyce MAYNARD

 

maynard.jpg1979 – Banlieue de San Francisco. Avec un père débordé par son travail qu’elles voient de loin en loin, une mère dépressive qui passe son temps à lire, enfermée dans sa chambre, Rachel et Patty passent leurs vacances à vagabonder et à jouer dans la montagne, vaste territoire qui jouxte leur maison. La séparation des parents n’arrange pas l’état de Lilian, la mère, qui laisse une liberté totale à ses filles. Une relation très forte s’établit entre les deux sœurs qui inventent des jeux en rêvant de l’inattendu … Jusqu’à ce qu’une succession de meurtres engendre une véritable psychose dans la région. En quelques mois, dans la montagne, une quinzaine de jeunes femmes sont violées et assassinées. L’inspecteur de police, Torricelli, père des deux adolescentes, est chargé de l’enquête. Rachel, 13 ans, l’aînée, perturbée par la période trouble et indécise de l’adolescence, par la séparation de ses parents et par cette série de meurtres, aidée par une imagination débordante, va chercher à aider son père. Les deux filles vont mener leur enquête, prenant des risques insensés, mettant en jeu la carrière de leur père. Rachel, devenue adulte et écrivain, juge avec dureté la fille de 13 ans qu’elle a été et revient sur cette année qui a changé sa vie. Ce roman est inspiré d’un fait divers réel, les 21 meurtres de Trailside, près de San Francisco, à la fin des années 70. Histoire passionnante, qui tient en haleine, une bonne dose de suspens … Roman plus psychologique que policier. J’ai beaucoup aimé.

      Fabienne


L’intrigue policière sert de prétexte à l’auteur pour nous offrir un brillant roman psychologique. Les deux sœurs, ivres de liberté, vivent une aventure hors normes qu’elles  alimentent par une imagination fertile et une sensibilité à fleur de peau. Toutes deux vouent un amour et une admiration sans limites à leur père, sorte de magicien invincible, capable de résoudre tous les problèmes. Hélas, celui-ci va peu à peau perdre ses pouvoirs, les laisser démunies devant le monde des adultes souvent cruel. Un roman initiatique réussi. J’ai apprécié l’écriture empreinte de chaleur et d’un humour délicat. Très bien.                                                                                                                                                                 Bernadette


Mêler le roman intimiste d’une famille dont les 4 membres sont partie prenante de son fonctionnement et le roman policier à suspense haletant, c’est une gageure parfaitement aboutie ici. Excellent.

   Jane


Très bon roman, pas policier bien sûr, malgré le nombre incalculable de meurtres.

                                                                                                                                           Mireille

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 18:35

« Charlotte » de David FOENKINOS 

 

Foenkinos.jpgDepuis qu’il a découvert par hasard à Berlin l’œuvre de Charlotte Salomon qui l’a bouleversé, David FOENKINOS est hanté par cette artiste et il a essayé de reconstituer sa vie, son environnement, ses sentiments. Destin tragique pour cette artiste-peintre juive, décédée à Auschwitz en 1943 à l’âge de 26 ans, destin qui a été marqué par le nombre incalculable de suicides qui se sont succédé au sein de sa famille durant plusieurs générations (sa mère et sa tante, le frère, la sœur et la nièce de sa grand-mère, ainsi que cette dernière …). Entre 1940 et 1942, réfugiée dans le Sud de la France, Charlotte Salomon dessine, peint, écrit l’histoire de sa famille comme pour exorciser l’horreur du quotidien. La forme de l’écriture peut sembler perturbante : une phrase, une ligne, comme un long poème en prose. L’auteur explique pendant des années il a pris des notes, mais qu’il n’arrivait pas à écrire deux phrases de suite, qu’il se sentait à l’arrêt à chaque point. Ressentant une oppression, il éprouvait le besoin d’aller à la ligne pour respirer. Il a donc choisi d’écrire ainsi. Cette originalité donne une très belle écriture, simple, précise, pleine d’émotion. La lecture est très facile, passionnante et m’a donné envie d’en découvrir plus sur Charlotte Salomon. Très beau roman !

                                                                                              Fabienne

Très beau roman racontant la vie brève du peintre Charlotte Salomon, née dans une famille où pas une femme n’échappe à son destin tragique. La peinture reste son seul moyen de résister et de vivre. Véritable poème en vers libres.

                                                           Denise

Un très émouvant hommage rendu à cette jeune femme, personnage tragique, entre ombre et lumière, marquée par le sceau de la mort dès sa naissance, broyée par la barbarie nazie : humiliations diverses en Allemagne, déportation depuis la France où elle avait pensé trouver refuge, enfin extermination à Auschwitz. Son courage, son désir de vivre, de créer forcent notre admiration et notre respect.

                                                                                  Bernadette

Roman (biographie ?) intéressant dans la mesure où il nous fait découvrir un peintre de valeur, Charlotte Salomon, restée jusqu’alors dans l’ombre. Sa  vie, très brève, marquée par des tragédies qui expliquent sa personnalité et l’originalité de sa peinture se termine, ultime tragédie, à 26 ans dans les conditions qu’ont connues des milliers de Juifs. La force de l’écriture qui semble s’être imposée à l’auteur donne au récit une cadence oppressante. A lire.

                                                                                              Danielle

Biographie romancée qui ne peut que toucher le lecteur.

                                                                                                          Mireille

J’ai aimé ce roman et cette forme d’écriture en phrases brèves.

                                                                                                                      Madeleine

L’originalité de l’écriture nous fait apprécier de façon différente la découverte de la personnalité de Charlotte Salomon. Comme l’auteur, nous avons envie d’aller à sa recherche.

                                                                                                                                 Jane

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